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750 personnes marchent contre l’obligation vaccinale

Manifestation anti oblication vaccin covid

Tout d’abord réunies place To’ata, 750 personnes (selon la police) ont marché vers la place Tarahoi avec un crochet par la présidence. Des stands avaient été installés sur les parkings devant l’assemblée pour de « l’aide et du conseil juridique », de la « prévention santé », pour « signaler les effets secondaires suite aux injections » ou encore signer la pétition du collectif Te Ora te Fenua.

Les chiffres ont gonflé petit à petit ce samedi matin. Le rassemblement place To’ata a démarré doucement : 500 personnes environ selon les manifestants sont partis de ce rendez-vous pour la marche vers l’assemblée mais d’autres se sont joints au cortège pour finalement arriver à 750 personnes, selon la police.

Dans le cortège, un mot revenait, scandé avec force, « liberté ». Organisée par Tevaiarii Frébault, qui fait partie de plusieurs associations, et suivie par le collectif Te Ora te Fenua, la manifestation a réuni des participants venus protester contre l’obligation vaccinale. La jeune femme affirme avoir organisé cette marche d’une initiative personnelle.

Concernant la phase de « test », les choses sont plus nuancées que la présentation qu’en font les manifestants. Un vaccin est testé sur quelques dizaines de personnes (phase un) pour s’assurer qu’il n’est pas dangereux, puis sur plusieurs centaines de personnes (phase deux) pour préciser les bonnes doses, et enfin sur des dizaines de milliers (phase trois) pour déterminer son efficacité. Les tests de sécurité sont terminés mais la troisième phase est toujours en cours. Pour Pfizer par exemple, elle se terminera en mai 2023. Le taux d’anticorps, son efficacité, vont notamment être enregistrés. Ainsi que bien sûr les éventuels effets indésirables : il s’agit de pharmacovigilance, un process qui existe pour tous types de médicaments ou vaccins mis sur le marché. Le taote et ancien ministre Charles Tetaria, présent sur le vaccinodrome éphémère de Papara, expliquait que les gouvernements ont décidé de ne pas attendre la fin de cette troisième phase vu l’urgence de la situation sanitaire.

Pour Tevaiarii Frébault, la solution se trouve ailleurs :  « Ce sont les traitements précoces et prendre soin de sa santé. Ne pas s’en occuper quand une maladie arrive mais bien avant. » Aucune censure pour l’organisatrice de la marche, « chacun s’exprime de sa propre manière ». Sur les pancartes, on pouvait lire différents messages : « Je n’ai pas le covid, j’ai la rage », « vaccin = mort » ou encore d’autres réclamant « un vaccin contre la stupidité ». Parmi les participants, certains dénoncent une loi du Pays qui oblige certaines professions à se vacciner dont les élus ne font pas partie, d’autres ne comprennent pas que la population n’ait pas été consultée et d’autres encore s’inquiètent d’une situation particulière dans le foyer.

Les manifestants scandaient un seul mot : « Liberté ». Une fois du côté de la présidence, le gouvernement s’est fait huer par des « booouuuh » retentissants puis des appels à la « démission » se sont faits entendre. Des stands étaient montés sur la place Tarahoi pour de « l’aide et du conseil juridique », de la « prévention santé », pour « signaler les effets secondaires suite aux injections » ou encore signer la pétition du collectif Te Ora te Fenua. C’est désormais devenu un rendez-vous hebdomadaire, même si les initiatives viennent de personnes différentes, on retrouve le même collectif présent à chaque événement. À l’image de la métropole où chaque samedi, des rassemblements ont lieu. Sans résultat jusqu’ici…

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