ACTUS LOCALESJUSTICE 10 mois de prison ferme pour l’importateur d’héroïne Valentine BLUET 2018-03-29 29 Mar 2018 Valentine BLUET © Radio 1 L’homme de 50 ans qui avait été arrêté la semaine dernière à l’aéroport avec, in corpore, 6 grammes d’héroïne a été condamné jeudi après-midi à 10 mois de prison ferme. Si les affaires de stupéfiants, et notamment d’Ice sont fréquentes à la barre du tribunal correctionnel, il est plus rare qu’il s’agisse d’héroïne. Pourtant, un homme de 50 ans, Alain Bellaïch, a été jugé jeudi après-midi en comparution immédiate pour avoir importé 6 grammes d’héroïne. Le 21 mars dernier, les gendarmes avaient arrêté l’homme à sa descente d’avion. La fouille de sa valise n’avait rien donné, mais au moment de passer au scanner, l’homme avait avoué qu’il avait ingéré deux ballots de 6 grammes d’héroïne. 0,3 gramme avait également été retrouvé dans sa sacoche. Admis au CHPF, l’homme n’avait pas réussi à expulser les ballots. Ces derniers s’étaient dissous dans son corps. Lors de son audition, comme jeudi après-midi à l’audience, Alain Bellaïch, très sociable et pas stressé par les enjeux, a indiqué être venu en Polynésie pour développer l’export d’huile de Tamanu. L’homme a expliqué que la drogue était pour sa consommation personnelle, puisqu’il est toxicomane depuis les années 90. Il a également expliqué avoir « sniffé des mini lignes dans l’avion » pour ne pas être malade. Et que lors d’un premier voyage sur le fenua, il avait déjà transporté 2,5 grammes. Et tout cela parce qu’il savait qu’il ne trouverait pas d’héroïne en Polynésie. Très voyageur, pour un business d’objets de collections selon lui, le quinquagénaire avait été condamné en Thaïlande en 2006 pour avoir importé in corpore 365g de cocaïne. Dans ses réquisitions, la procureur de la République a été clair : « la Polynésie n’est pas une terre d’asile pour les banqueroutiers, la Polynésie n’est pas une terre d’asile pour les transporteurs d’héroïne ». La représentante du ministère publique est également revenue sur la drogue transportée, absente encore sur le fenua, « on aimerait bien ne pas entrainer une nouvelle substance ». Le tribunal a condamné Alain Bellaïch a 10 mois de prison ferme et a prononcé son maintien en détention Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)