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Journal de 7:30 le 12/02/14

Conférence presse insécurité routière © PRESIDENCE

Conférence presse insécurité routière © PRESIDENCE

Société

Le nouveau de la route entrera en vigueur le 1er avril 2014

A la suite des nombreux accidents de ce début d’année, Albert Solia, ministre des transports terrestres, a présenté hier matin les prochains changements du code de la route. Objectif, bien sur, : la réduction des accidents. Plusieurs mesures ont donc été présentées, parmi elles, par exemple : l’utilisation d’un vini au volant qui vous coutera désormais une amende de 180 mille francs. Et puis, le pays l’avait déjà annoncé, les vitres teintées seront dorénavant interdites sur les fenetres latérales avant, et le pare brise. Quant aux équipements individuels de sécurité comme le triangle de pré-signalisation et le gilet de haute visibilité, ils seront désormais obligatoires. D’autres projets sont à l’étude, comme la mise en place d’une fourrière l’an prochain, ou encore le contrôle technique obligatoire pour tous les véhicules, à la charge des propriétaires.

La guerre aux deux-roues trafiqués est déclarée

Hier après midi, la Gendarmerie de Faa’a a procédé à la destruction de deux scooters trafiqués et de pièces saisies. Une décision qui fait suite à la demande du procureur de la République, José Thorel. Mais ces saisies sont encore insuffisantes pour lutter efficacement contre les courses nocturnes de deux roues. La possibilité de faire des saisies et de détruire ces cyclomoteurs modifiés pourrait permettre à la gendarmerie d’enrailler ce problème de courses. Mais la non utilisation de plaques d’immatriculation, l’usage de plusieurs scooters ou encore l’absence de réseau pour le montage des pièces, ne facilitent pas la mission des forces de l’ordre.En 2013, encore un mort sur deux impliquait l’utilisation d’un scooter.

Tourisme

L’industrie du tourisme en Polynésie est jugée inefficace par la cour des comptes.

Publié hier, le rapport annuel de la Cour des comptes dresse un constat peu flatteur du tourisme dans les territoires ultra-marins. Elle y décortique les problèmes rencontrés en Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion et bien sur aussi, en Polynésie française. Secteur clé de notre Pays, le tourisme représentait en 2012 de 16% du total des emplois sur le fenua. Et Malgré ces chiffres significatifs, le tourisme ne décolle toujours pas. Le fenua victime de la concurrence. Quand nos voisins Hawaiien brasse plus de 7 millions de touristes seulement 170000 visiteur visitent nos iles. Pourquoi un tel écart ? Pour la cour des comptes les raisons sont multiples : une offre touristique mieux adaptée à la clientèle internationale et des normes de construction plus favorable. Dans ce rapport tout le monde en prend pour son grade…Des collectivités peu dynamiques, des stratégies touristiques peu offensives et des approches peu innovantes…Autant de constats qui plombe un secteur déjà mise à mal par la crise économique. Une crise d’ailleurs qui ne peut être l’objet de tous les maux du tourisme au fenua selon l’instution. Toujours selon le rapport, la polynesie ne dispose de peu d’enquete de satisfaction. Résultat : une offre au final peu adaptée à la réalité du marche. Soulever également une coordination insuffisante : entre la politique touristique et les politiques d’aménagement qui je cite s’ignorent. Cas pratique relevé : l’exemple du point de vue du Taharaa et le trou du souffleur ont été rendus difficiles d’accès par les travaux routiers. Le rapport pointe également le problème de la desserte aérienne qui reste trop peu élargie. Elle est centrée à Paris pour 39% et Los Angeles pour 31%.

Emploi

Encore plus de jeunes formés dans le cadre du RSMA

C’est le souhait formulé par Gaston Flosse, Lionel Beffre et le colonel Sébastien Py, réunis à la présidence, hier, pour signer un renouvellement de trois ans de la convention RSMA. D’ici à 2016, l’objectif est de faire passer de 500 à 700 le nombre de jeunes Polynésiens formés par le service militaire adapté. Le Colonel Sébastien Py est chef de corps du RSMA. Il fait un point sur les actions menées dans le cadre de cette formation. Des formations qui permettent aux jeunes de sortir avec un (CAPI), Certificat d’Aptitude Professionnel et d’Insertion. Une formation qui peut être mise à profit lors de « chantiers d’applications ». Ou, Encadrés par leurs formateurs, les jeunes volontaires vont sur le terrain pour exercer et pratiquer ce qu’ils ont appris durant leur cursus. En octobre dernier, par exemple, un chantier d’application avait eu lieu à Rangiroa. Le RSMA avait entièrement rénové les sanitaires de la commune.

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