Le père de famille, qui avait violé à plusieurs reprises et pendant trois ans sa fille alors âgée de 10 ans, a été condamné vendredi midi à 12 ans de réclusion criminelle. L’homme, également père de deux autres filles, s’est vu retirer la totalité de son autorité parentale.

La cour d’assises de Papeete a jugé jeudi et vendredi l’une des quatre affaires de viol sur mineur de moins de 15 ans de la quatrième session des assises de Papeete cette année. Le père de trois filles comparaissait pour avoir violé et agressé sexuellement sa fille aînée, âgée de 10 ans au moment des faits, sur une période de juin 2011 à mai 2014. Les faits avaient été révélés par la tante de la victime chez qui la victime avait été placée. L’homme, décrit comme égocentrique et manipulateur, n’avait avoué que deux viols dont l’un selon lui provoqué par la victime. Jeudi matin au début de l’audience, la jeune victime, aujourd’hui âgée de 15 ans, était partiellement revenue sur ses propos en s’alignant sur ceux de son père. Après avoir maintenu sa version durant toute la journée, le père de famille avait fini par avouer l’ensemble des faits juste avant la fin des débats. Vendredi matin, les jurés de la cour d’assises de Papeete ont suivi les réquisitions de l’avocat général en condamnant l’homme à 12 ans de réclusion criminelle. L’homme s’est vu retirer la totalité de son autorité parentale sur l’ensemble de la fratrie. Il est également contraint à un suivi socio-judiciaire et des soins durant cinq ans. Enfin, le père devra indemniser sa fille à hauteur de 2,5 millions de Fcfp.