Radio1 Tahiti

126 participants à la 8e édition de l’exposition canine

La 8e édition de l’exposition canine toutes races était organisée par l’Association canine territoriale de Polynésie française ce week-end. Une compétition très sérieuse pour les éleveurs amateurs du territoire car ils obtiennent ou non, l’autorisation de pouvoir faire reproduire leurs chiens.

Le ministre de l’Agriculture et des Ressources marines, Taivini Teai, était présent à la 8e édition de l’exposition canine toutes races, organisée par l’Association canine territoriale de Polynésie française (ACTPF), ce week-end. Pendant deux jours, 126 chiens sont passés sous l’œil averti de Jean-Paul Kerihuel, juge expert international toutes races de la Société centrale canine venu spécialement de France. Objectif : accorder le ‘certificat d’aptitude de conformité au standard’ ou non. « Il a la lourde responsabilité d’autoriser ou non la reproduction de nos chiens. Un chien qui n’est pas jugé correctement, ou assez joli, assez conforme à sa race, peut être ajourné de confirmation, c’est-à-dire perdre son statut de chien reproducteur », explique Virginie Moleur, présidente de l’ACTPF.

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©Présidence

Jugés sur près de 300 critères

But ultime de ces journées : améliorer les chiens de race en Polynésie française. Les spectateurs ont pu contempler des malinois, des bergers allemands, des bergers australiens, des borders collie, des dobermans, des boxers, des dogues allemands… Ils sont divisés en groupes et jugé sur près de 300 critères. « Ça part du bout de l’oreille, jusqu’au bout de la patte, il va juger le port des oreilles, comment le chien marche, les épaules, l’arrière, la position de la queue, des pattes, si les dents sont complètes, s’il est conforme aux standards… » Rapidement, les numéros des participants sont appelés et les maîtres rentrent fièrement avec leurs chiens. Même le caractère rentre en ligne de compte car pas question d’autoriser un chien agressif à se reproduire. « Nous sommes sur une reproduction raisonnée et contrôlée du nombre de naissance de chiens inscrits au livre des origines françaises sur le territoire. Je peux dire en temps et en heure le nombre de chiens qui seront nés de chiens pedigree sur le territoire. Ils sont recensés par la société centrale canine. Grâce aux contrôles on évite les dérives », précise Virginie Moleur. La Fédération travaille « en complémentarité » avec les associations canines. Des formations sont dispensées aux bénévoles, de la prévention est faite dans les écoles… La présidente de la Fédération reconnait qu’il y a un gros problème avec les chiens errants.

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Mais pour Virginie Moleur, le travail de l’ACTPF paye et si l’élevage séduit de plus en plus d’amateurs sur le territoire, ceux-ci cherchent à faire les choses correctement en se rapprochant de la Fédération.

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Le ministre a salué le travail de la Fédération et annoncé qu’une réflexion était en cours pour établir un calendrier annuel pour réunir les animaux et féliciter les propriétaires. D’ailleurs Virginie Moleur espère que bientôt toutes les conditions nécessaires seront réunies pour fournir des chiens de travail, notamment des Malinois nés à Tahiti, à l’administration en Polynésie française. Alexandre Balzer, président de la société centrale canine, présent à Tahiti pour l’occasion, a aussi annoncé des réunions qui doivent se tenir ce lundi pour essayer de renforcer les liens avec la Polynésie et mieux accompagner l’ACTPF.

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