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150 ans de présence chinoise en Polynésie

Chinois

Il y a 150 ans, la première grande vague d’immigration chinoise foulait le sol du fenua. Un premier, un deuxième, puis un troisième navire ont accosté sur l’île de Tahiti entre 1865 et 1866. A leur bord, entre 900 et 1 000 hommes étaient venus trouver un avenir meilleur dans les plantations de coton. A la veille des festivités du Nouvel an Chinois et des célébrations de ces 150 ans de présence chinois, David Moux, auteur du livre Quoune Sou Lane, me revoilà : Saga d’une famille chinoise, revient pour Radio1 sur l’épopée de toute une communauté.

C’est William Stewart, commerçant et colon britannique, qui fut à l’origine des arrivées par bateaux des premiers chinois en 1865. Réputés bon travailleurs et dociles, ils venaient principalement de Hong-Kong et devaient travailler dans les plantations de cotons de William Stewart.

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Quatre ans après l’arrivée massive des premiers chinois en Polynésie, l’histoire aurait pu s’arrêter avec la fin des affaires de l’entrepreneur britannique. Les travailleurs chinois devaient rentrer au Pays avec William Stewart. Mais l’homme d’affaires, ruiné, n’a pas eu les moyens d’assurer leur retour en Chine. Ils ont donc fini par s’établir à Tahiti… « Seule une poigné d’hommes rentre, à peine une centaine. Et les autres fondent une famille et s’intègrent facilement à Tahiti (…) les chinois étaient acceptés, tolérés », explique David Moux

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Ils s’intègrent, travaillent, et commencent à gagner du gallon au sein de la société polynésienne. Maillon capital du tissu économique local, les chinois « modestes » à leur arrivée ont laissé place au début du XXème siècle à une communauté au pouvoir économique plus important.

Cette histoire, c’est aussi celle de la famille de David Moux. Il présentera son livre ainsi que des objets de l’époque utilisés dans les plantations de canne à sucre lors de la journée culturelle chinoise le 1er mars prochain.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    17 février 2015 à 13h20 — Répondre

    Ne pas oublier que les Chinois ont pu se développer ici à un moment où la société autochtone était complètement ébranlée par les maladies importées et une conversion à caractère posttraumatique, devenant ainsi des proies faciles à toutes les exploitations coloniales de 1er et second niveau.

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