ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ

2 363 jeunes à Arue pour l’inter-CVL 2022


L’Union polynésienne pour la Jeunesse (UPJ) organise ce jeudi 21 juillet au complexe sportif Boris Leontieff sa journée de rencontre des centres de vacances et de loisirs. Va’a, rando, sports d’équipe, activités manuelles ou laser game… En renfort des 350 animateurs qui encadreront cet inter-CVL, la commune a mobilisé ses agents, et des jeunes du Service national universel se sont portés volontaires.

C’est la quatrième édition de cette journée de rencontres des centres de vacances et de loisirs, organisée par l’UPJ, en coopération avec le ministère de la jeunesse, l’IJSPF et la mairie de Arue. Un évènement qui vise à mettre en valeur « l’action pédagogique essentielle » des colos et autres centres aérés, qui connaissent chaque année plus de succès. « On avait maintenu nos activités pendant la crise Covid parce que ça obéissait à la nécessité de pouvoir offrir des activités encadrées aux gamins, (…) mais en 2021 on a presque doublé les effectifs en centre de vacances, rappelle Tao’ahere Maono, le directeur de l’UPJ. Ce mois de juillet, on accueille plus de 17 000 enfants sur la totalité de la Polynésie ».

Cohésion, rencontres et découverte d’activités

Éloignement, programme d’animation parfois chargé… Tout le monde, bien sûr, n’a pas pu répondre présent. Mais ce seront tout de même 2 363 enfants, âgés de 3 à 17 ans, qui seront au rendez-vous ce jeudi 21 juillet au complexe sportif Boris Léontieff à Arue. L’occasion de mettre en valeur l’action « pédagogique et culturelle » des associations de jeunesse, et de leurs centaines d’animateurs et bénévoles. Mais il s’agit surtout « permettre la rencontre de ces jeunes », de « créer des souvenirs » ensemble, de se « trouver des points communs » explique la présidente de l’Union polynésienne pour la jeunesse, Patricia Teriiteraahaumea : « nous sommes aussi persuadés que c’est aussi un dispositif qui permet à nos jeunes de voir que pour vivre ensemble il y a le respect des règles ».

Aux stagiaires des centres de vacances et de loisirs s’ajoutent plus 150 jeunes pris en charge par le programme de vacances de la mairie de Arue, qui, en plus de la mise à disposition du site, va « entièrement se mobiliser » pour participer à l’organisation des activités. Car l’accueil d’une telle quantité d’enfants représente un défi logistique important. L’UPJ et sa quarantaine d’associations membres ont de l’expérience en la matière : les enfants seront regroupés par « villages » de classes d’âge, eux-mêmes divisés en « royaumes », chacun associé à des activités, des thématiques et des encadrants dédiés. Pas question de faire les mêmes choses que dans une journée de colo classique, le programme se doit d’être exceptionnel, assure Tao’ahere Maono. Va’a et activités nautiques – une premières pour un inter-CVL, BMX, rando sur les hauteurs du Tahara’a pour les ados, grands jeux et activités manuelles pour les plus jeunes… « L’UPJ va aussi pouvoir offrir à l’ensemble de ces centres de vacances des activités qui coûtent et qui ne sont pas forcément budgétées avec leurs moyens limités, reprend le directeur, c’est le laser game, le bubble foot, le battle arena, ou les grandes bouées… »

15 jeunes du SNU s’essaient à l’animation

De quoi remplir la mission principale de l’évènement : « donner le sourire et vivre pleinement son présent », insiste la tavana de Arue, Teura Iriti. La mairie a mobilisé plusieurs dizaines d’agents, qui s’ajouteront aux quelques 350 animateurs et directeurs diplômés issus des associations membres de l’UPJ. S’ajoutent aussi une quinzaine de jeunes issus de la première session du Service national universel en Polynésie. Des volontaires qui viennent de finir la première étape de ce SNU, un stage de cohésion au lycée hôtelier, et qui doivent maintenant effectuer une mission d’intérêt général. Certains ont choisi les pompiers, le RSMA, les services informatiques ou administratifs du vice-rectorat ou du haussariat, ce groupe a choisi de s’engager dans l’encadrement de la jeunesse. Pour le président de la Ligue de l’enseignement Pépin Mou Kam Tsé, il peut s’agir d’une voie d’avenir pour eux. « Notre objectif c’est de motiver les jeunes d’aller au bout de leur projet, dans cette mission d’intérêt général, mais aussi de les motiver à continuer avec l’obtention de leur Bafa, précise le directeur du lycée hôtelier. et pourquoi pas pour certains de faire la formation de directeur de centre de vacances ».

 

Article précedent

Tendance Habitat 18/7/22

Article suivant

Recette du jour : Gratin d'épinards au curry et coco

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

2 363 jeunes à Arue pour l’inter-CVL 2022