Ils étaient très nombreux à participer à la session Halte à la prise de risques organisée à Moorea ce samedi. 230 jeunes se sont présentés pour écouter des professionnels, des accidentés et les forces de l’ordre leur rappeler comment la route peut faire basculer des vies en quelques secondes.
Les formations Halte à la prise de risques sont organisées toute l’année par la gendarmerie. L’objectif est de sensibiliser les jeunes aux dangers de la route et leur permettre de gagner des formations au permis de conduire. La session de Moorea qui s’est déroulée ce samedi a eu un grand succès : 230 jeunes y ont participé. Bertrand Parent, rédacteur en chef de TNTV et qui a par ailleurs été impliqué dans un grave accident de la route qui a coûté la vie à une personne, était présent pour raconter son expérience.
Bertrand Parent a répété à son jeune public que « rien ne justifiait que l’on prenne des risques sur la route » et que « quelques secondes suffisaient à faire basculer des vies ». D’ailleurs pour faire prendre conscience aux jeunes de la violence des chocs, ils pouvaient essayer plusieurs simulateurs : la voiture qui se retourne mais aussi le simulateur d’alcoolémie. Jean-Gabriel Rousseau, responsable et inspecteur du permis de conduire à la Direction des transports terrestres à Papeete, explique son fonctionnement.
Toujours dans le concret, un médecin présente également des images choquantes d’accidentés : « C’est affreux à voir, reconnait-il, mais il n’y a que ça que les gens comprennent. » Pour le capitaine Olivier Faure, officier adjoint chargé de la sécurité routière en Polynésie française, ces formations sont indispensables pour changer les mauvais comportements sur les routes. La prévention, la multiplication des contrôles et les sanctions permettent de faire baisser le nombre d’accidents graves et de morts. Et si une session a été organisée à Moorea, ce n’est pas par hasard.
Élodie Bunkley faisait partie des jeunes venus assister à la session Halte à la prise de risques. Elle a expliqué avoir pris conscience du nombre important d’accidents sur les routes à cause du paka, de l’alcool et aussi de l’agressivité des gens au volant. Grâce à ces formations, les forces de l’ordre espèrent rendre les routes polynésiennes plus sûres.
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