ACTUS LOCALESÉCONOMIE 320 millions de Fcfp grâce au séjour des Miss Tamara Sentis 2016-01-08 08 Jan 2016 Tamara Sentis Dans un communiqué envoyé vendredi, le GIE Tahiti Tourisme s’est félicité d’avoir organisé la venue sur le fenua des 31 candidates régionales à l’élection de Miss France, au mois de novembre dernier. Selon le communiqué, le bilan de cette opération a dépassé les 320 millions de Fcfp de retombées économiques pour la Polynésie. Un chiffre pharaonique qu’il faut tout de même prendre avec des pincettes puisque cette somme correspond à « la contre valeur globale des retombées médiatiques ». Plus simplement, pour obtenir ce chiffre, le GIE Tahiti Tourisme a comparé le prix d’achat d’une publicité à l’espace médiatique occupé par la destination Tahiti. Ainsi, le communiqué indique que « les 6 minutes de passages et citation de la destination lors de la soirée d’élection du 19 décembre ont été valorisées à plus de 191 millions de francs pacifiques ». Soit le prix d’achat de 6 minutes de publicité sur TF1 un soir de concours de beauté. L’investissement important qu’a représenté la venue des miss à Tahiti, près de 37 millions de Fcfp, avait valu à Tahiti Tourisme un certain nombre de critiques, notamment sur le répondeur de Radio 1. Le GIE s’appuie donc sur ce chiffre de 320 millions de Fcfp pour répondre aux critiques et affirmer que « le bilan de cette opération est plus que satisfaisant ». Si l’impact de cette médiatisation pour l’économie polynésienne parait difficilement quantifiable, il n’en reste pas moins incontestable que les médias nationaux ont largement fait écho de ce voyage de préparation. Au total, 70 articles presse et web ont été rédigés sur le sujet. VSD, Télépoche, TV Star, le Huffington Post et les autres grands noms de la presse people française ont largement relayé les photos du séjour des miss. Des clichés où l’on peut les admirer en bikini sur les plages de Moorea, ou encore s’adonnant à certaines activités culturelles typiquement polynésiennes. Dans leur commentaires, les médias n’ont pas tari d’éloge au sujet du fenua. Paris Match commençait d’ailleurs l’un de ses articles par : « Débarquer à Tahiti avec 31 beautés équivaut à importer du soleil au Sahara. Sur l’île polynésienne, on cultive la Miss depuis l’origine. » Une belle vitrine, c’est certain, mais dont le prix reste difficilement estimable. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)