INTERNATIONAL 44 kilos d’or en lingots envolés dans un avion Laurent Bitouzet 2013-09-24 24 Sep 2013 Laurent Bitouzet Photo d'illustration © Reuters Photo d’illustration © Reuters Sur les 300 kilos de lingots chargés sur un vol régulier d’Air France, 44 kilos manquaient à l’appel à l’arrivée. C’est une affaire qu’aurait assurément aimé Rouletabille, le célèbre reporter-enquêteur créé par Gaston Leroux. Après Le mystère de la chambre jaune, l’affaire des lingots disparus en plein vol. C’est l’histoire, hélas ! vraie, qui s’est déroulée jeudi sur un vol régulier d’Air France, entre Paris et Zurich, rapporte TF1 News. 44 kilos d’or volés. Chargés par la société de transport de valeur Brink’s dans les soutes de l’avion, les 300 kilos d’or en lingots devaient être récupérés par un camion de la même entreprise une fois l’avion posé sur le tarmac suisse. Mais sur les neuf colis embarqués en soute au départ de Roissy, deux manquaient à l’appel à l’arrivée, soit 44 kilos. Au cours de l’or actuel, le préjudice est estimé à 1,6 millions d’euros. L’enquête a été confiée à la section recherche de gendarmerie de transport aérien (SRGTA), la gendarmerie des transports aériens. Mais elle s’annonce « complexe » car le vol n’a été découvert par la Brink’s que le lendemain, vendredi. La Brink’s se dédouane. Mardi matin, la société de transports de valeurs a assuré que l’or volé dans les soutes de l’avion n’était « pas sous sa responsabilité ». Brink’s « n’était pas en charge de ce transport et que ces colis n’étaient pas sous sa responsabilité quand ils ont disparu », précise-t-elle dans un communiqué. D’après la Brink’s, sa mission « se limitait à assurer la sécurité de cet envoi durant son transit à Roissy, mission dont Brink’s s’est parfaitement acquitté », ajoute la société. « Complices aéroportuaires » ? Ces transports de lingots en soutes sur cette ligne sont quotidiens, a expliqué à l’AFP une source aéroportuaire. D’ordinaire, les employés de la Brink’s restent sur le tarmac jusqu’au départ du vol, autour de 13 heures, a ajouté la même source. Les voleurs ont « très certainement profité de complicités aéroportuaires », a-t-elle encore précisé. La Brink’s, société américaine, emploie 1.800 agents de sûreté qui réalisent par ailleurs dans des aéroports français l’inspection des passagers, des bagages cabine et des bagages de soute, ainsi que le contrôle des véhicules. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)