À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars, la Direction de la santé publie des chiffres sur cette maladie sévère, « qui peut conduire au décès si elle n’est pas traitée ». L’an dernier, 53 nouveaux cas ont été déclarés, dont 40 à Tahiti Nui.

Rappeler les symptômes pour que les personnes atteintes consultent un médecin et sensibiliser l’entourage des malades pour qu’il se fasse dépister : ce sont les objectifs de la Direction de la santé à l’occasion de la Journée de lutte contre la tuberculose. Elle indique qu’en Polynésie française, la maladie est endémique et que 50 à 60 nouveaux cas sont déclarés chaque année. En 2017, on a dénombré 53 nouveaux cas, dont 44 à Tahiti (40 à Tahiti Nui et 4 à la Presqu’île). Une grande partie de ces nouveaux cas sont des personnes âgées de 15 à 34 ans.

La Direction de la santé ajoute que depuis 2015, des cas de tuberculose multi-résistante aux antibiotiques sont apparus. Le traitement de ces formes est plus compliqué, plus long, plus coûteux. Dans les autres cas, le traitement antibiotique est efficace et permet de guérir la maladie lorsqu’il est suivi correctement. Il faut compter environ six mois de suivi régulier.

Pour rappel, les signes les plus fréquents de la tuberculose sont la fièvre, une transpiration abondante pendant la nuit, un amaigrissement et une toux traînante. C’est une maladie contagieuse qui se transmet de personne à personne par la toux. La contagion est favorisée par la promiscuité et les habitats mal aérés. Pour stopper la propagation de la maladie, la seule solution est de faire un dépistage dans l’entourage des malades et de traiter les personnes contaminées.