L’organisation des professionnels de l’économie numérique (OPEN) a présenté jeudi matin le premier baromètre de la transformation digitale des entreprises de Polynésie. Un baromètre qui permet de prendre la température des entreprises face à l’utilisation du numérique dans les sociétés. Une température qui se réchauffe puisque 73 % des entreprises se sentent concernées par la transformation digitale.

Le premier baromètre de la transformation digitale des entreprises de Polynésie a été présenté jeudi matin par l’OPEN. 148 entreprises adhérentes au Medef ont été questionnées depuis la fin du premier trimestre sur leurs usages du numérique, leurs ambitions et leurs attentes. L’occasion d’évaluer la capacité des entreprises polynésiennes à surfer sur la vague du numérique. Et la tendance est assez favorable puisque 73% d’entre elles se sentent « concernés par la transformation digitale ». 55% des entreprises interrogées possèdent un site Internet, un chiffre très proche de la moyenne nationale. Les sociétés polynésiennes sont également fortement présentes sur Facebook, un chiffre important quand on sait que 140 000 Polynésiens utilisent le réseau social. Pour autant, la majorité des sites, 40%, n’ont qu’une portée représentative. La part des sites de vente en ligne atteint un très faible 13%. Même si 41% pensent que les nouveaux usages digitaux changent les comportements du consommateur. La transformation digitale a une influence sur la rentabilité mais aussi la productivité. Ce que les entreprises n’ont pas encore réalisés, comme l’explique le président de l’OPEN, Vincent Fabre.

Encore plus fort, la part des entreprises qui estiment que la transformation digitale est un enjeu prioritaire ou plutôt prioritaire est de 61%. Et 60% des entreprises affirment avoir mis en marche une démarche de transformation dans les deux prochaines années. Reste maintenant à mettre en place les infrastructures et les formations adéquates. 87% demandent une augmentation des débits proposés et 83% la baisse des tarifs Internet. Ce sont là les principales attentes des entreprises, qui se disent également freinés à 39% par un manque de connaissance et à 42% par le coût de l’investissement, comme l’explique Vincent Fabre.

L’OPEN a bien insisté sur l’importance d’une convergence entre le public et le privé pour la mise en place d’un plan stratégique de développement numérique. Le baromètre sera d’ailleurs présenté très prochainement au gouvernement.