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Journal de 7:30 le 06/07/13

La greffe de rein enfin possible en Polynésie française © DR

SANTÉ

Don d’organe : enfin une législation!

Cela fait 15 ans qu’on en parle mais la greffe d’organe n’était toujours pas possible sur le territoire faute de législation. Une carence à laquelle l’Assemblée vient de mettre un terme.

Les représentants ont adopté, ce vendredi à l’unanimité, une délibération fixant les principes généraux du don et les règles de sécurité sanitaire en matière de prélèvement et greffe d’organes, afin de permettre la mise en place de la greffe rénale en Polynésie française.

Un réel espoir pour les 120 dialysés en attente d’une greffe de rein. Il était temps, d’autant qu’il y a urgence.

L’équipe médicale attendue dans 3 mois a prévu de faire une greffe de donneurs vivants sur 3 patients en attente d’un nouveau rein.

Une campagne de communication devrait prochainement être diffusée pour sensibiliser les polynésiens au don d’organe.

POLITIQUE

Programme chargé à l’Assemblée

En dehors de la délibération encadrant le don d’organe les élus se sont penchés sur plusieurs dossiers chauds.

1er d’entre eux la résolution demandant la modification de l’article 74 de la Constitution et des dispositions de la loi organique.

Celle-ci doit permettre d’affirmer l’usage des langues polynésiennes au sein de l’hémicycle et dans l’ensemble des instances délibérantes publiques du Pays.

Cette délibération avait été proposée il y a 2 semaines par Edouard Fritch, suite à l’annulation par le Conseil d’Etat de deux lois de Pays au motif que les débats s’étaient déroulés en tahitien.

La résolution a été adoptée par 46 voix. L’UPLD s’est abstenu dénonçant une hypocrisie.

Autre résolution adoptée malgré les vives protestations de l’opposition, celle rajoutant à la liste des emplois fonctionnels l’emploi conduisant à la représentation de la Polynésie française à l’extérieur de son territoire.

Ce nouvel emploi fonctionnel, taillé sur mesure pour Brigitte Girardin vise à permettre aux autorités du Pays de bénéficier d’un interlocuteur permanent dans le cadre des relations publiques et institutionnelles avec l’État ou d’autres États.

Ce texte a été adopté par 38 voix pour et 19 voix contre.

« Le président m’a fait confiance »

Ce sont les propos de Teiva Manutahi suite à l’annonce de sa future nomination à la fonction de médiateur de la Polynésie française.

Un poste taillé sur mesure pour celui qui s’est rallié, contre toute attente, au Tahoeraa à la veille du second tour des élections territoriales. Un poste qui comme celui de Brigitte Girardin fait polémique.

Les commentaires vont bon train sur les réseaux sociaux : sucette, copinage, trahison de son électorat, attrait du pouvoir…

Nommé par le Conseil des ministres pour quatre années, le médiateur est censé avoir une pleine indépendance puisque ne répondant à aucune hiérarchie.

Médiateur : les craintes de Richard Tuheiava

Je vous le disais, la nomination annoncée de Teiva Manutahi à la fonction de médiateur de la Polynésie française fait débat.

Pour le sénateur Richard Tuheiava, le gouvernement anticipe ses futurs problèmes et retombe dans ses travers d’avant le “taui”de 2004: fabriquer ses propres outils et y placer ses pions.

Teiva Manutahi devrait être nommé dans ses nouvelles fonctions lors du prochain Conseil des ministre

Surprise: le haut-commissaire nous quitte déjà

Jean-Pierre Laflaquière ne sera pas resté longtemps sur le territoire. Moins d’un an après sa nomination en Polynésie française, le représentant de l’État s’apprête à quitter le fenua.

Le président de la République, François Hollande, a signé, ce mercredi, un décret permettant à Jean-Pierre Laflaquière de faire valoir ses droits à la retraite à compter du 19 août.

Un décret paru hier au Journal Officiel de la République française.

Le nom de son successeur n’est pour le moment pas connu.

Réforme fiscal : le MEDEF exprime ses regrets

Contrasté. C’est de cette façon que Luc Tapeta, président du MEDEF Polynésie a présenté l’avis que porte l’organisation patronale sur la réforme fiscale présentée par le gouvernement.

Oui sur l’urgence de venir en aide au plus démunis, oui sur l’urgence également de relancer l’économie mais non à l’impact de certaines mesures fiscales sur des secteurs d’activité déjà fragilisés.

Bref, le MEDEF n’est pas rassuré d’autant que tout comme les autres partenaires sociaux, il n’a pas été consulté.

Le passage de la TVA sur les prestations de service de 10 à 14% est jugé dangereux puisqu’il touchera directement ces secteurs déjà en crise. C’est le cas du bâtiment, mais également de la restauration.

Difficile pour le patron des patrons d’y voir un signe fort de relance d’autant que le MEDEF craint une contraction de la demande et une augmentation de l’emploi non déclaré.

Autres taxes qui inquiète le Medef celle sur les surfaces commerciales. Et Luc Tapeta de se demander comment les entreprises seront capable d’investir alors que de son côté le gouvernement parle de partenariat public/ privé.

Lors de son point presse, Luc Tapeta est également revenu sur la taxe sur la publicité. Une mesure anti-relance puisque pour justement se relancer les entreprises doivent communiquer. D’autant que le secteur est également touché par le revalorisation de la TVA à 14%.

Quoiqu’il en soit, le Medef souhaite que ces prélèvements soient uniquement orientés vers les plus démunis et la relance de l’activité mais en aucun cas consacré au fonctionnement.

ÉVÉNEMENT

Tahiti People : un magazine pour tous les people

Un nouveau magasine vient de paraitre en Polynésie. Il s’agit de Tahiti People, un mensuel axé fête et frime. Au fil des pages on retrouve des stars bien sur, mais aussi tout le gratin des nuits tahitiennes.

La recette est la même que pour tous les autres journaux people du monde entier, beaucoup d’images, peu de mots et surtout du sexy. Le magazine est gratuit et distribué largement.

 

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