ACTUS LOCALESPOLITIQUE

700 postes de catégorie A et B ouverts en trois ans

© Cédric Valax

© Cédric Valax

L’assemblée a voté mardi en session extraordinaire un texte visant à ouvrir au concours 700 postes de catégories A et B dans l’administration du Pays en trois ans, dont 200 postes dès cette année. Une bonne nouvelle pour l’emploi et de quoi renforcer les lacunes en encadrement dans l’administration locale.

Les élus de l’assemblée ont été convoqués mardi en session extraordinaire. Au programme des débats, quatre projets de loi du pays ont été examinés et votés parmi lesquels un texte relatif à l’outrage au drapeau, aux armes et à l’hymne de la Polynésie française, un deuxième à l’harmonisation de divers textes applicables à la protection sociale, un troisième relatif aux sanctions applicables à certaines règlementations des transports terrestres et enfin un quatrième projet de loi du sur le statut général de la fonction publique de la Polynésie française. Ce dernier texte va permettre la mise en place de plusieurs concours pour faire entrer davantage de cadres dans l’administration. Selon le ministre du Tourisme et porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, ce texte va créer « un véritable renouvellement au sein de l’administration ». Ainsi 700 postes de catégorie A et B seront mis en concours sur les trois prochaines années, dont 200 dès cette année. Et pour Jean-Christophe Bouissou, il n’y aura « pas de passe droit » : « Il a fallu un moment donné prendre une décision courageuse qui est celle d’éviter que ce soit le politique qui décide qui il veut recruter ».

Le Tahoeraa a tenté de faire passer un amendement pour favoriser l’accès de ces concours aux jeunes diplômés par rapport aux agents non titulaires déjà employés en CDD. « Ils seraient 510, selon les chiffres fournis à l’appui du projet », a déclaré l’élue orange, Alice Tinorua-Rijkaart. L’amendement proposait donc de « restreindre la possibilité aux candidats inscrits au concours d’intégration ou au concours interne de s’inscrire également au concours externe ». Une disposition jugée illégale par la majorité RMA qui a rejeté cet amendement… De son côté, le président du groupe UPLD, Antony Géros, s’est dit perplexe sur l’efficacité de ce texte. Il estime que la possibilité prévue par le texte d’intégrer des agents non-titulaires est une « petite porte aménagée de manière plus règlementaire et légale pour permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité ou la chance de pouvoir concourir, de pouvoir accéder à la fonction publique ».

Article précedent

« Je ne demande qu’à rencontrer les Polynésiens »

Article suivant

Le haut-commissaire dément toute immixtion au CESC

3 Commentaires

  1. Hirinake
    22 mars 2016 à 20h38 — Répondre

    Vous prenez 700 postes et vous divisez par 68 (57 elus a l’Asemblee plus les 11 membres du gouvernement sans compter les dircabs morfalous) faites le calcul c’est le nombre de postes a minima qu’il vous reste a partager et pour essuyer vos larmes…pauvres parents pour l’avenir de nos tamari’i.
    « pas de passe-droits qu’il dit Bouissou » MDR ce sera pire qu’avant !!!

    • 23 mars 2016 à 9h15 — Répondre

      Je te suis !!! on dira parole de Politique……. ils ont tous promis, et on promit rien du touts, c’est la force de la Politique et que nous sommes les pauvre électeur du système… Politicienne ??? il faudrait bien un jours que cela s »arrêt. Les 700 postes qui va payé encore!!! le consommateur, les retraits, les cotisants a la CPS……!!!!

  2. Donaghy
    23 mars 2016 à 9h54 — Répondre

    700 fonctionnaires de plus que l’on va payer avec quoi ? Plus de taxes, plus de TVA, plus de contributions (de solidarité envers nos pôvres fonctionnaires) sur les épaules des independants… et pour les autres, ceux qui travaillent pour de vrai et prennent des risques, il y a qq chose de prévu ? put… de gouvernement, rien de neuf.

Laisser un commentaire

PARTAGER

700 postes de catégorie A et B ouverts en trois ans