L’Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) a publié mercredi le bilan 2013 du secteur de la pêche en Polynésie. Une année marquée par une baisse de la production et des exportations, même si les résultats du secteur demeurent à des niveaux historiquement élevés.

L’évolution générale est uniquement imputable aux thoniers mixtes et congélateurs dont l’effort de pêche diminue. La pêche en Polynésie française est constituée de deux filières. La plus importante en termes de production est la pêche hauturière (deux tiers de la production). Elle est constituée d’une flottille de thoniers palangriers répartis en thoniers de pêche fraîche (36 actifs en 2013) et thoniers mixtes et congélateurs (29). Aux côtés de la pêche hauturière, coexiste une pêche lagonaire traditionnelle, artisanale de type familial, dite pêche côtière. En 2013, sa flottille est composée de 390 potimarara (en bois ou en fibre de verre, de 6 à 8 mètres), et de 47 bonitiers (en bois, de 10 à 13 mètres).

En 2013, la production globale de pêche a diminué de 4% pour se fixer à 8 927 tonnes. La production de la pêche hauturière diminue de 3,5% (soit 5 800 tonnes), principalement à cause de la baisse de l’effort de pêche. La production de la flottille côtière est en baisse de 5% malgré une hausse des sorties en mer (+5%) et du nombre de bateaux actifs (+10 unités). C’est la baisse des rendements qui explique d’ailleurs ce retrait. Enfin après une année 2012 record, l’année 2013 apparaît plus modérée sur le plan des exportations de poisson. La valeur des exportations de poisson s’élève à 1,1 milliard de Fcfp. Le volume de poissons exportés correspond en 2013 à 22% de la production locale.