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895 millions de Fcfp pour les sinistrés de la côte Est

©Facebook Taua Moarii

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L’assemblée s’est réunie en session extraordinaire, lundi après-midi, afin de voter le prélèvement de 895 millions de Fcfp sur le Compte d’aide aux victimes de catastrophes naturelles (CAVC) pour les sinistrés de la côte Est. Si tous les représentants se sont accordés pour voter favorablement, des questions ont pourtant été soulevées, notamment au sujet du relogement des personnes installées en zone rouge ou encore de l’insuffisance du fond d’aide disponible en cas de nouvelle catastrophe.

Comme annoncé en conseil des ministres, les 895 millions de Fcfp prélevés sur le CAVC seront répartis de la manière suivante : 95 millions de Fcfp pour le fonctionnement des interventions  de nettoyage des équipements (35 millions pour le réseau routiers et 60 millions pour la protection des eaux, NDLR), 600 millions de Fcfp pour la réparation des infrastructures et enfin 200 millions de Fcfp pour les réparations immédiates de logements. Le fonds est actuellement bénéficiaire de 1,9 milliard de Fcfp. Pour le Tahoera’a, le risque d’une nouvelle catastrophe en saison cyclonique est trop fort pour ne pas renflouer le CAVC de 500 millions de Fcfp supplémentaire. C’est l’objet de l’amendement déposé par Sandra Manutahi-Lévy-Agami, rejeté par la majorité. « Un acte politique », selon elle.

Les représentants de l’assemblée ont également évoqué le sort des habitants vivant dans la zone rouge « inconstructible ». Pour le président Edouard Fritch une chose est sure : « aucune maison ne sera reconstruite sur cette zone ».

Il reste donc la question des habitants refusant de quitter les terrains inconstructibles. « Il faudra négocier avec l’aide des maires », a expliqué le président du Pays. Lors du cyclone Oli, certains habitants avaient même refusé les aides du gouvernement préférant reconstruire sur des zones interdites. Une commission d’attribution doit être créée dès mardi afin de définir la reconnaissance des situations de désastre des familles, de prévoir la répartition des aides et de commencer la distribution de matériaux.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    22 décembre 2015 à 8h43 — Répondre

    Quitte a reconstruire en zone inondable, si le risque identifié et avéré n’est pas pris en compte, au prochain sinistre, c’est le financeur de l’habitation qui peut être poursuivi pour incitation au suicide et acte criminel.

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