INSOLITE Il coupe son bracelet pour retourner en prison La rédaction 2014-05-06 06 Mai 2014 La rédaction © MaxPPP © MaxPPP INHABITUEL – Un condamné du Pas-de-Calais a sectionné la semaine dernière son bracelet électronique pour retourner en prison, parce qu’il était en « conflit » avec sa compagne. Pour ne plus voir sa compagne, il a utilisé les grands moyens. Un condamné du Pas-de-Calais, qui bénéficiait d’un aménagement de peine, a sectionné la semaine dernière son bracelet électronique pour retourner en prison, parce qu’il était en « conflit » avec sa compagne. Il ne supporte pas l’enfermement aux côtés de sa femme. « C’est quelqu’un qui était en exécution de fin de peine, et qui n’a pas supporté l’enfermement chez lui », a précisé le parquet. En raison de cette situation, l’homme, qui purgeait une peine pour de nombreux délits routiers liés à la consommation d’alcool, était « en conflit avec sa compagne ». « Donc, il a effectivement sectionné son bracelet, ce qui a provoqué une alerte. Il souhaitait retrouver la maison d’arrêt » de Béthune, a indiqué le parquet. Sauf que l’administration pénitentiaire a indiqué qu’elle n’avait « pas juridiquement de raison de l’incarcérer immédiatement », a précisé le parquet, confirmant une information de La Voix du Nord. Deux mois de prison. Pour ces faits, le condamné, âgé d’une cinquantaine d’années, a été placé en garde à vue, puis écroué samedi. Il est finalement passé en comparution immédiate lundi et a été condamné pour son geste à deux mois de prison. Un type d’enfermement difficile à accepter. Si ce type de fait est rare, « il est constant de dire que, pour certaines personnes, il est difficile de supporter ce type d’enfermement, avec la tentation de sortir alors qu’on ne peut pas », selon le parquet. Les détenus qui bénéficient de cette surveillance électronique de fin de peine (Sefip) peuvent, lors de quelques plages horaires sur une semaine, notamment pour des démarches d’insertion quitter le domicile familial, « mais sinon, le reste du temps, elles doivent rester dans un périmètre très restreint, ce qui fait que certaines personnes ne le supportent pas », a ajouté cette source. 461 personnes placées sous surveillance électronique. Au 1er avril dernier, 68.859 personnes étaient incarcérées en France. 461 personnes étaient par ailleurs placées sous surveillance électronique de fin de peine, selon des statistiques de la direction de l’administration pénitentiaire. Source : Europe 1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)