INTERNATIONALSANTÉ Quelle vie après l’annonce d’un cancer ? La rédaction 2014-06-10 10 Juin 2014 La rédaction L'annonce d'un cancer est jugée "trop brutale" par 18% des patients interrogés. © MaxPPP L’annonce d’un cancer est jugée « trop brutale » par 18% des patients interrogés. © MaxPPP Une étude présentée mardi recense tout ce qu’il reste encore à améliorer pour faciliter la vie des malades. Pas moins de 1.000 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque jour en France. Mais comment vivre avec la maladie ? Une étude, présentée mardi et qu’Europe1 a pu consulter en avant-première, se penche sur la question. Comment les patients ont-ils vécu l’annonce ? Souffrent-ils ensuite de discriminations ? C’est la deuxième fois en deux ans que l’Inserm et l’Institut national mènent. Ce qui en ressort, c’est qu’il y a du mieux, mais qu’il reste encore des progrès à faire. Diagnostic de ce qu’il reste encore à améliorer. Une annonce trop « brutale » ? D’une part, il y a du mieux à faire dans l’annonce de la maladie. Elle est en effet jugée « trop brutale » par 18% des patients interrogés. « Dans mon cas, le médecin m’a d’abord parlé de suspicion, même pas de cancer, me disant que j’avais des examens à faire. Puis il a appelé ma famille en disant que ce que j’avais était très grave, que j’en avais plus que pour six mois. Ma famille était écroulée », témoigne ainsi pour Europe1 Alain, la soixantaine, atteint de cancers de la prostate et du pancréas, diagnostiqués il y a… deux ans. « Il faudrait plutôt dire que rien n’est perdu d’avance », estime-t-il. Plus on est pauvre, plus c’est dur. Ensuite, il faut apprendre à vivre avec ce cancer. D’autres difficultés en perspective. Deux patients sur dix perdent encore leur emploi suite à la maladie. Et puis il y a les discriminations de tous les jours. Alain, lui, les définit comme « involontaires ». « Votre entourage, vos amis, ne vous parlent plus que de la maladie. C’est assez pesant, on a envie d’entendre autre chose », reconnaît-il. Enfin il y a un dernier élément qui ressort de cette étude : plus le malade est pauvre ou précaire, plus le cancer à des effets négatifs sur sa vie. C’est notamment ce point que va combattre le nouveau plan cancer lancé cette année, et qui va durer cinq ans. Cancer : de nouvelles thérapies prometteuses Le cancer du poumon dépistable grâce à l’haleine ? Le cancer de la prostate détecté par les chiens Cancer du sein : les vrais facteurs de risque Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)