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Tahiti Mahana Beach: Non monsieur Flosse, les syndicats ne sont pas d’accords

Gaston Flosse ©Cédric VALAX

Gaston Flosse ©Cédric VALAX

Surprise, mercredi après-midi, lorsque Gaston Flosse a annoncé que son projet de loi du Pays visant à créer une réglementation spécifique du droits du travail sur le chantier du Mahana Beach n’a rencontré aucune opposition chez les syndicats.

Le président évoque tout au plus des contre-propositions refusées par le gouvernement car jugées irréalistes.

 

Surprenante analyse d’autant que les propositions du patronat, pour ne prendre qu’elles, ne sont pas celles annoncées par Gaston Flosse. Olivier Kressmann est le président du Medef-Polynésie, il s’étonne de cette prise de position.

 

Reste que le projet de loi a été validé par le Conseil des ministre ce mercredi avant de partir au CESC qui doit maintenant rendre son avis.

Si le texte reste amendable, explique Gaston Flosse, il devrait être rapidement présenté aux élus de l’Assemblée où il devrait être adopté sans difficulté par une majorité tout acquise à son président.

Et pour bien affirmer leur opposition, la réponse des syndicats ne se fera pas attendre.

 

Olivier Kressmann sera l’invité du journal de la rédaction, ce jeudi à midi sur Radio1. Un journal à retrouver également à 13h sur Tiare FM.

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4 Commentaires

  1. simone grand
    7 août 2014 à 5h52 — Répondre

    Il est comme ça le Gaston, quand il a une idée il n’imagine pas que l’on n’applaudisse pas. Il est sourd à la parole des autres, jusqu’au blocage.
    C ‘est pareil avec les règlements et la loi, il ne comprend pas que ça ne se plie pas à sa volonté.
    Simone Grand

  2. Iritahua
    7 août 2014 à 7h17 — Répondre

    Ia orana
    Eh oui c’est ça Flosse, ces travailleurs du futur Mahana Beach ne paient pas de tva, de cotisation et leurs maisons de location à 20 000 XPF par mois.
    Il a vaseliné tout le monde pour la création d’emploi.

  3. Buffalo Bill
    7 août 2014 à 9h27 — Répondre

    Avec la décision de censurer le pacte de responsabilité national au motif d’une rupture d’égalité entre les salariés, on a l’illustration parfaite de ce qu’il va advenir de la loi de Pays sur la zone franche. Elle finira au panier.
    On doit reconnaitre à Gaston FLOSSE son volontarisme et l’ambition du projet Mahana Beach. Mais toute la discussion sur l’allègement du coût du travail doit se faire dans le respect du droit et la concertation. Le principe d’instaurer des zones franches est loin d’être stupide, s’il s’applique aux secteurs économiques prioritaires que sont le tourisme, la perle, toutes les activités de la mer ou exportatrices en général. Il est en effet impensable, et on ne comprend pas comment le gouvernement peut l’imaginer, de créer de nouveaux hôtels dans la zone franche payant un SMIG à 120 000 fCFP et l’Intercontinental de l’autre côté de la clôture à 150 000 xpf pour la même activité, les mêmes métiers, etc…C’est même une insulte faite à ces structures qui ont toujours soutenu le tourisme polynésien contre vents et marées !
    Encore faut-il que les dispositions soient légales et qu’on ait étudié sérieusement les incidences potentielles sur les autres acteurs économiques, l’emploi ainsi que les conséquences budgétaires positives ou négatives sur les finances du Pays et la CPS. Il est fini le temps du « replatrage », des pseudo mesures, de l’empirisme et des comportements de bulldozer. La Polynésie souffre de handicaps structurels qui ne sont pas faciles à compenser. Comme le souligne Olivier Kressmann, ce sont tous les éléments de la structure de coût des entreprises qui doivent être revus. Toutes les analyses ont été faites dans les différents séminaires, commissions, assises, etc… avec tous les partenaires économiques. Il faut se mettre au boulot et probablement avoir un peu de courage politique pour poursuivre les négociations afin de mettre en route les mesures impopulaires (ou non) qui s’imposent. Une des premières est de faire avancer le chantier de la refonte du dimensionnement et du périmètre de l’administration, quitte à compenser temporairement les pertes de revenus, mais qu’on s’inscrive dans une dynamique positive de réformes structurelles. C’est tout le poids de la fiscalité qui en dépend.
    Sinon les droits d’atterrissage sur la plateforme aéroportuaire de Faaa continueront d’être X fois plus chers qu’à Hawaii, nos prestations touristiques non concurrentielles, le centre-ville de Papeete continuera de se vider de ses petits commerces, le RST deviendra ingérable, etc…

  4. Christian
    7 août 2014 à 10h18 — Répondre

    Gaston est tombé sur la tête ? ? ? Qu’il prenne des mesures pour baisser le coût de la vie, cela serait plus intelligent d’autant plus que c’est plus facile qu’il n’y parait. Ne pas oublier en premier que trop d’impôts tue l’impôt.

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