Marcel Tuihani © Damien HELENE

POLITIQUE

Marcel Tuihani présidera-t-il l’Assemblée?

C’est en tout cas le souhait du président de la Polynésie. Toujours en attente de la réponse de François Hollande qui scellera son sort, Gaston Flosse voit en son actuel porte-parole, le meilleur candidat pour monter au perchoir. Encore un proche que le président veut voir placer. Le principal intéressé joue  la surprise alors que la rumeur court déjà depuis plusieurs jours.

Et cette annonce a été faite ce matin lors de la visite du président à Punaauia

Une visite officielle à l’invitation du Conseil municipal. Une journée qualifiée de « tout à fait normal » par le Président qui veut travailler jusqu’au bout et faire comme si de rien n’était. Une visite très symbolique, puisqu’elle pourrait être la dernière en tant que Président dans la commune où il a décidé d’implanter le plus gros chantier que pourrait connaitre la Polynésie.

Au programme: présentation des différents projets d’aménagements de la commune comme le cimetière et le jardin d’insertion agricole mais surtout la visite de la vallée de la Punaruu, celle dans laquelle le Pays ira chercher les roches nécessaires au remblai du futur Mahana Beach au grand dam des écologistes.

TOURISME

Le déménagement du salon du tourisme n’a pas obtenu les effets escomptés

Et c’est rien de le dire ! L’ouverture, qui a eu lieu ce matin et pour la première fois sur le motu Ovini, a engendré un trafic monstre dans la commune de Faa’a. Le GIE Tahiti Tourisme, qui avait choisi ce lieu dans l’espoir de faciliter le stationnement des visiteurs, a vite déchanté devant les problèmes d’organisation survenus ce matin.  Les policiers municipaux ont d’ailleurs du intervenir pour aider à gérer l’affluence des automobilistes. Et  en fin de matinée la situation s’était un peu apaisée mais restait tout de même tendue. Le choix du site est loin de faire l’unanimité. Du coté des exposants même son de cloche, la plupart d’entre eux aurait souhaité rester en centre ville.

On reste dans le tourisme au fenua, mais cette fois, pour parler de la clientèle internationale…

L’ISPF vient de publier des chiffres concernant les dépenses des touristes étrangers en Polynésie. Ils étaient 165 000 à visiter nos îles. Ils ont dépensé plus de 41 milliards contre 39 milliards en 2011. Enseignement de cette étude, chaque visiteur dépense en moyenne 250 500 francs pour un  séjour d’une durée moyenne de 13 jours. Sans surprise, Trois quart des dépenses ont été consacrés au logement et à la nourriture. 12 % aux transport et environ 15 % au “shopping” et aux loisirs. La palme des visiteurs les plus dépensier, revient aux nord américain suivent juste derrière les français avec respectivement 15,8 et 15,5 milliards de francs dépensés.

Dans le dossier de l’Electricité, le CESC en appelle à la solidarité nationale

Les 31 membres se sont réunis hier  matin…Ils ont adopté à l’unanimité, une proposition de vœu relative aux enjeux de l’introduction de la CSPE autrement dit la Contribution au Service Public de l’Electricité en Polynésie française. Mise en place en 2003 en Métropole, c’est une taxe payée par l’ensemble des consommateurs pour financer les charges de service public de l’électricité. Mais voilà, les collectivités françaises du Pacifique, comme la Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna ainsi que la Polynésie française ne bénéficient pas de cette disposition. Les membres du CESC en appellent donc à la solidarité nationale. Les trois collectivités françaises ont signé une convention pour qu’elles puissent bénéficier de ce dispositif.

EMPLOI

Le patron du RSMA en visite au fenua

Le Général Philippe Loiacono est arrivé en Polynésie française il y a une semaine, pour une quatrième visite de terrain depuis 2012. Il a pu rencontrer les autorités de l’Etat et du Pays, mais également visiter la quatrième compagnie du régiment du service adapté à Tubai. L’occasion pour le Général de faire surtout le point sur le service militaire adapté. Un dispositif qui rencontre un beau succès au fenua. Et pour cause, au départ, il attendait une insertion dans le monde du travail à hauteur de 75%, pour les 500 jeunes polynésiens du dispositif. Aujourd’hui elle est de 78%, pari réussi donc pour le Général Philippe Loiacono.  Si le SMA est présent en Polynésie, il l’est aussi dans les pays et département d’outre-mer. Dénominateur commun de ce dispositif dans ces territoires ultra-marin, la volonté des jeunes à y participer.  Une qualité indispensable pour le Général. A noter que les filières proposées dans le cadre du SMA vont être diversifiées. Plusieurs d’entres elles sont à l’étude : notamment la création d’une formation lagonaire qui traitera notamment d’aquaculture.

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