INTERNATIONALPOLITIQUE Sénat : Qui entre ? Qui sort ? Tamara Sentis 2014-09-28 28 Sep 2014 Tamara Sentis PHOTO DE FAMILLE – En basculant à droite, le Sénat voit son profil changer. Europe 1 tire le portrait du nouveau palais du Luxembourg. Après cette élection, dimanche, le Sénat rebascule à droite, au bout de trois ans d’une courte majorité de gauche. De nouveaux parlementaires vont découvrir les sièges du palais du Luxembourg tandis que d’autres légendes laissent leur place. Europe 1 fait le tour de l’hémicycle du Sénat. >> ILS ENTRENT • François Baroin, de l’Assemblée au Sénat Le député-maire de Troyes va devoir déménager ses bureaux au Sénat, puisqu’il a remporté l’élection dans l’Aube. A 49 ans, François Baroin, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, ajoute ainsi une ligne à son CV. >> LIRE AUSSI – Un député élu sénateur, ça se passe comment ? • Stéphane Ravier, premier sénateur FN de l’Histoire Sa victoire a été confirmée avant celle de son coreligionnaire David Rachline. Stéphane Ravier, maire d’arrondissement de Marseille, a donc créé la double surprise, en six mois. Après s’être emparé de la plus grosse mairie d’arrondissement de la cité phocéenne, le frontiste a réussi “l’impossible”, comme il le dit. C’est la première fois dans la Ve République qu’un membre du Front national prendre place au Sénat. Sénateur FN: on nous avait dit que c’était impossible et c’est pour cela nous l’avons fait ! — Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 28 Septembre 2014 • David Rachline, le plus jeune sénateur de la Ve République Le très jeune frontiste a réussi deux exploits : gagner un siège pour le parti d’extrême-droite, mais aussi devenir le plus jeune sénateur de l’Histoire de la Ve République. A 26 ans, David Rachline a gagné en six mois la mairie de Fréjus, dans le Var, et un poste de sénateur. >> LIRE AUSSI – Portrait de David Rachline, 26 ans et sénateur FN >> ILS RESTENT • Samia Ghali, petite victoire après les dures municipales La malheureuse candidate à la primaire PS de Marseille a été réélue mais de justesse. Adepte des coups d’éclats, elle a accusé ouvertement Jean-Noël Guérini, également candidat, de “distribuer de l’argent” pour récolter des voix. • Jean-Noël Guérini, peu importe le PS, pourvu qu’il y ait le Sénat Le sulfureux sénateur et président du Conseil général des Bouches-du-Rhône a anéanti le Parti socialiste avec l’élection de deux sénateurs sympathisants. A la tête d’une liste divers gauche, Jean-Noël Guérini a été réélu sénateur, un poste qu’il occupe depuis 1998 contre vents et marées. >> LIRE AUSSI – L’increvable Jean-Noël Guérini • Jean-Pierre Raffarin, fidèle au poste L’historique sénateur de la Vienne est une fois encore réélu à son poste, qu’il a occupé pour la première fois en 1995. Cette fois, il joue également la présidence du Sénat. Face à lui, deux autres candidats UMP : Gérard Larcher et Philippe Marini. >> LIRE AUSSI – Sénatoriales : les cinq enseignements • Jean-Claude Gaudin, indéboulonnable Le célèbre sénateur-maire de Marseille rempile pour un nouveau mandat au Sénat, où il a fait son entrée pour la première fois en 1989. Pour autant, Jean-Claude Gaudin, 74 ans, a pâti de son soutien à la réforme territoriale, rejetée par une grande partie des maires-grands électeurs. Le maire de Marseille se contente de 38,44% des voix. • Gérard Collomb, l’immuable sénateur-maire Après deux belles victoires aux municipales, dont à la métropole de Lyon, le sénateur-maire s’offre un nouveau succès électoral. Il retrouve donc une nouvelle fois son siège de parlementaire, qu’il a occupé à l’Assemblée nationale de 1981 à 1988 et au Sénat depuis 1999. • Gérard Larcher, prêt pour la bataille L’ancien président du Sénat remet le couvert pour le combat pour le Plateau. Il devra affronter son ancien patron, l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, également candidat à la présidence. Gérard Larcher siège au Luxembourg depuis 1986. >> ILS SORTENT • Jean-Michel Baylet, battu Le président du Parti radical de gauche essuie une douloureuse défaite dans le Tarn-et-Garonne. Son image de rassembleur n’a pas suffi à le faire prendre la tête du second tour. Il doit donc abandonner son poste d’indéboulonnable sénateur. Il a siégé au palais du Luxembourg pendant 21 ans. • Jean-Pierre Chevènement, retraité politique A 75 ans, l’historique sénateur-maire de Belfort quitte son dernier mandat lors de ces élections. Il avait pris la décision de ne pas se représenter au poste qu’il avait ravi à la gauche en 2008. Avant le palais du Luxembourg, il siégeait à l’Assemblée nationale pour le territoire de Belfort. Jean-Pierre Chevènement laisse désormais sa place à Cédric Perrin (UMP). Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)