Les pakaculteurs sous pression © Gendarmerie

La gendarmerie maintient la pression sur les pakaculteurs en poursuivant son travail de lutte contre les stupéfiants et l’économie parallèle qu’elle engendre. Deux importantes saisies ont été effectuées mercredi et jeudi avec l’arrachage et la destruction de 6 000 pieds de paka.

La plus grosse opération en terme de résultats s’est faite à Huahine avec la saisie de 3 800 plants. A Taravao et Papara, ce sont 2 200 pieds qui ont été découvert par les militaires. Des opérations coordonnées par la gendarmerie appuyée par les moyens aériens de la Marine.

Les trafiquants ont été identifiés mais l’enquête se poursuit. Elle pourrait déboucher sur de nouvelles interpellations et la découverte de nouvelles plantations.

Des pakaculteurs qui risque gros, très gros. Bien plus que ne pourrait rapporter leurs plantations.

Le chef d’escadron Thierry Damerval est officier adjoint chargé de la police judiciaire. Il nous décrit les peines encourues par les contrevenants.

Dans nos francs, cela fait une amende de près de 900 millions Fcfp pour le trafic et près de 450 000 Fcfp pour la consommation. De plus, tous les biens achetés avec l’argent de la drogue peuvent être saisis.

Depuis le début de l’année ce sont 37 000 pieds de paka qui ont été détruits par les gendarmes.

Les pakaculteurs sous pression © Gendarmerie Nationale

Les pakaculteurs sous pression © Gendarmerie Nationale

Les pakaculteurs sous pression © Gendarmerie Nationale