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La SPACEM disparait : 36 années de création musicale polynésienne sauvegardées par le pays

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La Direction Générale de l’Economie Numérique (DGEN) a indiqué sur son site internet que le liquidateur judiciaire de la SPACEM (la Société Polynésienne des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique) avait souhaité faire don au pays des archives conservées par la société.

Au total ce sont 36 année de création musicale compactées dans des boites d’archives, conservées jusque-là dans les bureaux de la société, qui ont été récupérées et sauvegardées par le service du patrimoine archivistique audiovisuel.

L’analyse sommaire des fonds a d’ores et déjà permis de mettre en évidence de nombreuses partitions, des cassettes et des CD d’un très grand nombre d’artistes Polynésiens.

Les précisions de Tamatoa Pommier, chef du service des archives.

 

 

Pour ce qui est de la diffusion de ces documents et enregistrements, une étude juridique devra être menée afin de déterminer leur utilisation et leur mise à notamment au regard des droits d’auteurs.

Compte-tenu de l’importance de la donation, les travaux d’archivage devraient s’achever dans le courant de l’année 2015.

 

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1 Commentaire

  1. tupai
    28 octobre 2014 à 10h21 — Répondre

    bonne opération, mais souvenons nous de ce qu’était la spacem : une boîte fondée pour défendre les intérêts des musiciens, compositeurs et interprètes qui fonctionnait aux « sentiments ». La majorité des artistes connus n’ont jamais reçu quoique ce soit, il fallait
    toujours discuter, s’imposer pour recevoir quelques miettes. Par contre son directeur s’était bien soigné avec super bureau et avantages bien concrets. Bon débarras, aucun artiste ne regrettera

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