Après vingt jours de grève à la Société tahitienne de dépôt des pétroliers (STDP), filiale du groupe Total Polynésie, un terrain d’entente a finalement été trouvé mercredi matin.

La STDP s’est mise en grève en même temps que les six autres sociétés d’hydrocarbure de Tahiti, le 11 décembre dernier. Mais alors que toutes les autres sociétés ont signé un protocole d’accord la semaine dernière, la STDP a fait de la résistance.

Les grévistes de la CSIP ont poursuivi les discussions avec la direction, notamment sur la question des contrats à temps partiels. Ce mercredi matin, aucune rencontre n’a eu lieu mais des discussions téléphoniques ont permis de trouver un accord. Un protocole de fin de conflit devrait être signé vendredi. Gisèle Teiheiura, déléguée syndicale à la CSIP s’est dit satisfaite de la tournure des négociations.

Si la signature a effectivement lieu vendredi, les stations des îles paralysées par cette grève assurent qu’elles pourront être en mesure de fournir de l’essence à partir mardi.