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Les professionnels du Monoï protestent contre la flambée des prix de l’Huile de Coprah.

Huilerie de Tahiti © DR

Après la grève qui a débuté il y a maintenant 10 jours, ce sont aujourd’hui les professionnels du Monoï qui protestent contre une nouvelle augmentation de leur matière première – l’huile de coprah.

Après une première augmentation il y a 6 mois, l’Huilerie de Tahiti vient en effet d’annoncer une nouvelle hausse de 20% de ses tarifs.

Les professionnels du GIMT rappellent que c’est le pays qui est actionnaire majoritaire en détenant 99% de ses parts et qu’ils ne doivent pas être les seuls à faire des efforts, en signalant bien au final que ce sont les consommateurs qui vont encore subir ces augmentations.

Gérard Raoult, directeur de l’Huilerie de Tahiti nous explique comment par un mécanisme de taxes, les tarifs vont en fait être compensés et va même baisser de 50 Xpfs par kilos.

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1 Commentaire

  1. 28 mai 2012 à 3h02 — Répondre

    Les producteurs de monoï ne contestent pas les augmentations mais veulent avoir plus de transparence sur les méthodes de calcul utilisées par l’Huilerie. Cette demande est toujours restée sans réponse alors que nous faisons partie de la filière coprah et au travers du monoï, nous participons à la valorisation de la Polynésie, du coco, du tiare, du savoir faire local.

    Par ailleurs, les ressources du Groupement proviennent exclusivement d’un taxe parafiscale versée à l’export par les producteurs. De source sûre, le pays envisage de réduire de 50% le montant de cette taxe afin de « compenser l’augmentation du prix de l’huile raffinée ». Cette décision porterait gravement préjudice au fonctionnement du Groupement dont les missions principales sont la protection du monoï de Tahiti Appellation d’Origine et à la promotion de celui-ci sur le marché local et à l’international.

    La subvention de la Caisse de Soutien du coprah est versée à l’huilerie de Tahiti lorsqu’elle exporte de l’huile brute vendue au prix du cours mondial. Au contrario, l’huile raffinée locale utilisée par les producteurs de monoï n’est pas subventionnée. Cette augmentation n’aura aucune incidence sur le prix d’achat du coprah aux coprahculteurs car celui ci est fixé par le conseil des ministres.

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