Suite au cyclone dévastateur qui a touché le Vanuatu ce weekend, une aide internationale se met en place pour venir en aide à la population. Les force armées en Polynésie se tiennent prêtes à y prendre part et un avion CASA a été chargé de matériel de secours à cet effet. Un détachement de sept secouristes est également prêt à embarquer à bord de l’appareil. Ils attendent leur ordre de départ pour lundi matin.

C’est dans le cadre des accords FRANZ, signés entre la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande concernant l’intervention en zones sinistrées du Pacifique, que les forces armées en Polynésie française ont été sollicitées pour intervenir au Vanuatu. Ces accords prévoient que les trois pays signataires disposent d’un stock de matériel d’urgences en cas de crise humanitaire et interviennent auprès des Pays du Pacifique victimes de catastrophes naturelles. Après l’appel à l’aide international lancé par le Premier ministre du Vanuatu, les services de l’armée ont commencé dès samedi à organiser une intervention. Dimanche après-midi, trois tonnes de matériel ont été embarqués à bord de l’un des deux avions CASA dont dispose l’armée française en Polynésie. Trois représentants de la Fédération polynésienne de protection civile (FPPC) et trois autres de l’Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs (UNASS) se sont également préparés à partir à bord de l’avion pour une mission de secours et d’assistance. Le départ est prévu pour lundi matin, une fois la validation finale de la mission reçue. Dimanche soir, les évaluations se poursuivaient toujours sur place pour déterminer si l’aide internationale actuellement au Vanuatu était suffisante ou non.

Les secouristes bénévoles partiront sous les directives d’un septième homme, le commandant Frédéric Robin, officier de la Direction de la défense et de la protection civile. Il explique que, selon les estimations de l’armée, l’essentiel de leur mission consistera en la mise en place d’abris et le dégagement des voies de circulation.

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La première destination des secours est la Nouvelle Calédonie où s’organise actuellement l’aide française. De là, les secouristes seront déployées en fonction des besoins sur les différentes îles sinistrées. Maitere Titaina fait partie des bénévoles. Maman d’une jeune adulte, elle vit seule et s’est portée volontaire. Engagée comme bucheron, elle ne semble pas craindre grand chose. En tout cas pas ce qui l’attends là bas.

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