Jeudi, l’organisation non gouvernementale (ONG) Reporters sans frontières (RSF) avait envoyé une lettre ouverte au président du Pays, Edouard Fritch, pour lui faire part de son « inquiétude » sur la liberté de la presse en Polynésie française. RSF reprochait également au président du pays ses propos tenus lors des voeux à la presse en janvier dernier. Dès vendredi, le président du pays a répondu à son tour par le même biais d’une lettre ouverte.

Dans son courrier, Edouard Fritch « s’étonne » de la sollicitation de RSF et répond « qu’il n’appartient pas au pouvoir politique de s’immiscer dans des affaires qui ne relèvent pas de sa compétence ». Il estime que la liberté de la presse n’est « pas particulièrement menacée en Polynésie » et liste les moyens d’information du territoire. Il estime que ses propos tenus lors des voeux à la presse n’étaient pas constitutifs de « pressions » et que certaines expressions retenues par RSF ont été sorties de leur « contexte ».

Lettre du PR à RSF