FAITS DIVERSINTERNATIONAL Attentat évité : trois suspects placées en garde à vue Europe1 2015-04-26 26 Avr 2015 Europe1 INFO E1 – Trois personnes soupçonnées d’avoir aidés Sid Ahmed Ghlam ont été placées dimanche en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat évité à Villejuif. Trois personnes sont actuellement en garde à vue dans l’enquête sur les attentats déjoués contre une église de Villejuif, selon les informations recueillies par Europe 1. Outre l’homme de 27 ans interpellé dimanche matin à Saint-Ouen, en région parisienne, et dont l’ADN a été retrouvé sur une brosse a cheveux chez Sid Ahmed Ghlam, un autre suspect a été arrêté samedi. L’ADN de ce deuxième complice présumé a été isolé dans la voiture retrouvée à Aulnay-sous-Bois et dans laquelle Sid Ahmed Ghlam était allé chercher ses armes, mais aussi chez le jeune Algérien. Ces deux suspects, déjà connus de la police, figuraient dans le fichier national des empreintes génétiques. Une troisième personne, qui aurait pu apporter une aide logistique, a également été arrêtée. Les enquêteurs tenteront de déterminer leur éventuelle implication dans le projet d’attentat à Villejuif, dimanche dernier. Leur garde à vue pourrait durer jusqu’à six jours. Sid Ahmed Ghlam silencieux. Depuis une semaine, les enquêteurs tentent de déterminer les soutiens dont semble avoir bénéficié le suspect. Sid Ahmed Ghlam est connu des services de police depuis le printemps 2014 pour s’être radicalisé. Le parquet de Paris a relâché une femme de son entourage âgée de 25 ans, interpellée mercredi à Saint-Dizier, en Haute-Marne, où a vécu Sid Ahmed Ghlam. Mercredi, le procureur de la République François Molins avait indiqué qu’après avoir livré des explications « fantaisistes », le suspect s’était enfermé dans le mutisme. Suspecté d’avoir projeté un attentat. Sid Ahmed Ghlam est soupçonné d’avoir voulu attaquer au moins une église de Villejuif et d’avoir tué Aurélie Châtelain. Le corps de la jeune femme de 32 ans avait été retrouvé dans sa voiture, dans cette commune au sud de Paris. Sid Ahmed Ghlam a été arrêté fortuitement cette même matinée, après avoir appelé le Samu en raison d’une blessure par balle à la cuisse. Les policiers ont alors rapidement découvert un important arsenal dans la voiture et au domicile de ce jeune Algérien de 24 ans. Télécommandé depuis la Syrie ? Les services d’enquête soupçonnent son projet d’attentat d’avoir été « télécommandé à distance » par « un ou de mystérieux » hommes établis vraisemblablement en Syrie et lui ayant « ordonné clairement » de frapper des églises. « Ce type d’individu n’agit pas seul », a déclaré de son côté le Premier ministre, Manuel Valls, qui a évoqué « une commande (…) pour cibler une église ». Les enquêteurs s’interrogent aussi sur l’importance et la provenance de l’arsenal retrouvé dans sa voiture et à son domicile. >> LIRE AUSSI – Sid Ahmed Ghlam mis en examen >> LIRE AUSSI – Un attentat « évité » à Paris : ce qu’on sait du suspect interpellé >> LIRE AUSSI – 3.000 personnes rendent hommage à Aurélie Châtelain Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
INFO E1 – Trois personnes soupçonnées d’avoir aidés Sid Ahmed Ghlam ont été placées dimanche en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat évité à Villejuif. Trois personnes sont actuellement en garde à vue dans l’enquête sur les attentats déjoués contre une église de Villejuif, selon les informations recueillies par Europe 1. Outre l’homme de 27 ans interpellé dimanche matin à Saint-Ouen, en région parisienne, et dont l’ADN a été retrouvé sur une brosse a cheveux chez Sid Ahmed Ghlam, un autre suspect a été arrêté samedi. L’ADN de ce deuxième complice présumé a été isolé dans la voiture retrouvée à Aulnay-sous-Bois et dans laquelle Sid Ahmed Ghlam était allé chercher ses armes, mais aussi chez le jeune Algérien. Ces deux suspects, déjà connus de la police, figuraient dans le fichier national des empreintes génétiques. Une troisième personne, qui aurait pu apporter une aide logistique, a également été arrêtée. Les enquêteurs tenteront de déterminer leur éventuelle implication dans le projet d’attentat à Villejuif, dimanche dernier. Leur garde à vue pourrait durer jusqu’à six jours. Sid Ahmed Ghlam silencieux. Depuis une semaine, les enquêteurs tentent de déterminer les soutiens dont semble avoir bénéficié le suspect. Sid Ahmed Ghlam est connu des services de police depuis le printemps 2014 pour s’être radicalisé. Le parquet de Paris a relâché une femme de son entourage âgée de 25 ans, interpellée mercredi à Saint-Dizier, en Haute-Marne, où a vécu Sid Ahmed Ghlam. Mercredi, le procureur de la République François Molins avait indiqué qu’après avoir livré des explications « fantaisistes », le suspect s’était enfermé dans le mutisme. Suspecté d’avoir projeté un attentat. Sid Ahmed Ghlam est soupçonné d’avoir voulu attaquer au moins une église de Villejuif et d’avoir tué Aurélie Châtelain. Le corps de la jeune femme de 32 ans avait été retrouvé dans sa voiture, dans cette commune au sud de Paris. Sid Ahmed Ghlam a été arrêté fortuitement cette même matinée, après avoir appelé le Samu en raison d’une blessure par balle à la cuisse. Les policiers ont alors rapidement découvert un important arsenal dans la voiture et au domicile de ce jeune Algérien de 24 ans. Télécommandé depuis la Syrie ? Les services d’enquête soupçonnent son projet d’attentat d’avoir été « télécommandé à distance » par « un ou de mystérieux » hommes établis vraisemblablement en Syrie et lui ayant « ordonné clairement » de frapper des églises. « Ce type d’individu n’agit pas seul », a déclaré de son côté le Premier ministre, Manuel Valls, qui a évoqué « une commande (…) pour cibler une église ». Les enquêteurs s’interrogent aussi sur l’importance et la provenance de l’arsenal retrouvé dans sa voiture et à son domicile. >> LIRE AUSSI – Sid Ahmed Ghlam mis en examen >> LIRE AUSSI – Un attentat « évité » à Paris : ce qu’on sait du suspect interpellé >> LIRE AUSSI – 3.000 personnes rendent hommage à Aurélie Châtelain