© ONO’U

Le festival d’art graffiti Ono’u se poursuit. Alors que le lettrage, base de l’esthétique street art, était au cœur de l’épreuve mardi au stade de la Fataua, mercredi ce sont différents décors et personnages qui ont orné le mur longeant l’école Sainte-Thérèse.

Des vahine, un graffeur mise en scène dans le lagon, un aito…Bref, la Polynésie a pour beaucoup inspiré ces trente artistes et parmi eux nos artistes locaux. L’an passé, deux d’entres eux s’étaient particulièrement illustrés. Abuz avait remporté son prix spécial « fenua student » qui lui a permit d’aller à Paris pour rencontrer plusieurs artistes français, visiter des ateliers et perfectionner sa technique du graffiti. Jops, quant à lui, a remporté le prix « coup de coeur » EDT et un contrat professionnel d’une valeur de 350 000 Fcfp. Ce résident du fenua, originaire de banlieue parisienne, a donc manqué sa chance sur le podium. Cette année, Jops espère une seconde place. Et peut-être que son aito au regard fier, fera la différence lors de cette seconde épreuve.

A mi-parcours de cette seconde édition, Jean Ozender, co-organisateur de l’événement, dresse un premier bilan d’Ono’u 2015. Une édition « au niveau excellent ». Il profite par ailleurs pour expliquer la troisième épreuve du concours qui se fera en équipe pendant deux jours.

Cette troisième épreuve viendra clôturer la compétition avant la grande finale de samedi dans les jardins de la mairie de Papeete. Mais en attendant, vous pouvez retrouver les douze artistes hors compétition qui réalisent leurs fresques géantes sur les murs de Papeete.