©Cédric Valax

L’agence de notation financière Standards and Poor’s a confirmé en début de semaine la note BB+ de la Polynésie, mais la perspective est passée de « positive » à « stable ». La faute, selon le ministre en charge de la Relance économique et porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, « au remue-ménage politique » et aux fauteurs de trouble.

La note de la Polynésie ne change pas mais l’appréciation des examinateurs économiques est plus sceptique. L’agence de notation Standard and Poor’s, dont les analyses financières constituent les bases de référence pour les investisseurs, évoque dans son dernier rapport sur la Polynésie « une situation de liquidité encore insatisfaisante bien qu’en amélioration« , « une gouvernance et une gestion financières faibles » et « une faiblesse structurelles de l’économie« . Mais surtout, Standards and Poor ‘s affirme que : « La recomposition en cours des équilibres politiques à l’assemblée pourrait ouvrir une nouvelle période d’instabilité politique dont les répercussions pourraient être négatives, notamment sur le rythme de la reprise économique« .
Pour Jean-Christophe Bouissou, ministre de la Relance économique et Porte parole du gouvernement, cette baisse d’appréciation est le premier impact : « du remue-ménage politique certainement souhaité par certains« . Selon lui, « il faut que certains leaders politiques arrêtent de jouer avec le développement économique ».

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Selon Jean-Christophe Bouissou, ce n’est pas avec des discours que l’on prouve la fiabilité économique et la stabilité politique du Pays mais avec des faits. Dans cette optique, le prochain vote du collectif budgétaire à l’assemblée sera une échéance importante.