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Les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité

La Direction de la santé vient de publier les chiffres des causes de mortalités en Polynésie française pour l’année 2011. La tendance d’une surmortalité masculine se confirme avec 60% d’hommes décédés. Les causes de décès, même si elles diffèrent en fonction du sexe, restent principalement les maladies cardiovasculaires et les tumeurs…

Le Bureau de veille sanitaire a publié vendredi un bilan détaillé des causes de mortalité en Polynésie française pour l’année 2011, avec leur évolution depuis 1984. Au cours de l’année 2011, 1 289 décès sont survenus en Polynésie française : 59% hommes et 41% de femmes. Une surmortalité masculine déjà observée au cours de la période 2005-2010.

Les principales causes de mortalité ne changent pas

Les cinq causes de décès les plus fréquentes en 2011, tous sexes confondus, ont été, dans l’ordre décroissant :
1. Les maladies de l’appareil circulatoire (343 décès)
2. Les tumeurs (313 décès)
3. Les causes externes (suicides, accidents…) (120 décès)
4. Les maladies de l’appareil respiratoire (118 décès)
5. Les maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques (64 décès)

Ce classement n’a pas changé par rapport à la période 2005-2010 et les proportions restent sensiblement les mêmes. Les maladies de l’appareil circulatoire (AVC, cardiopathie, hypertension) ont été responsables de 27% des décès, et les tumeurs de 24 % des décès totaux. Parmi les causes externes de décès, les suicides arrivent en première position (28 décès). Suivent les accidents de transports (16 décès) qui ont été en 2011 moitié moins nombreux que chaque années au cours de la période 2005-2010. Les noyades (12 décès) arrivent en troisième position.

Des différences entre hommes et femmes

La hiérarchie des causes de décès pour l’année 2011 a été sensiblement différente en fonction du sexe. Les maladies de l’appareil circulatoire sont restées la première cause de décès chez les femmes. Chez les hommes en revanche, pour la première fois, le taux de mortalité par tumeur a dépassé légèrement le taux de décès par maladies de l’appareil circulatoire. Chez l’homme, la principale localisation de cancer mortel est le poumon (63 décès). La prostate (27 décès), et le foie (14 décès) se placent loin derrière. Chez la femme, le cancer les plus ravageurs sont ceux du sein (24 décès) et du poumon (22 décès). La troisième cause de mortalité chez les hommes a été les « causes externes », tandis que chez les femmes il s’agit des décès par maladies de l’appareil respiratoire.

Un taux de mortalité en baisse

Les taux de mortalité révélés dans cette étude confirment la tendance à la baisse du taux de mortalité observée depuis 1984. Il diminue d’en moyenne 2,3 % par an.

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