ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT 193 veut un référendum sur la question du nucléaire Valentine BLUET 2015-08-25 25 Août 2015 Valentine BLUET L’association 193 fêtait dimanche sa première année d’existence. L’occasion de faire un point sur les actions effectuées et celles en cours, notamment avec le projet de référendum local sur la question du Nucléaire en Polynésie. Un référendum qui donnerait du « poids » à l’action du Pays face à l’Etat. Créée il y a un an, l’association 193, du nombre d’essais nucléaires tirés en Polynésie, se donne pour objectifs de préserver la mémoire historique du Pays sur le fait nucléaire, de sensibiliser les populations et de soutenir les actions. Mais l’association veut avant tout libérer la parole, le tabu qui entoure la question du nucléaire en Polynésie. Selon le président de 193, Père Auguste Uebe-Carlson, il existe beaucoup de « freins » à l’expression. L’aspect politique que certains jugent trop proche de l’idée d’indépendantisme, le relationnel avec l’Etat, le silence de l’Eglise catholique et la : « culpabilité ressentit par les personnes qui ont travaillé sur les lieux d’expérimentation ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/SON-193-01.mp3 L’association milite aujourd’hui pour la mise en place d’un référendum local sur la question du nucléaire. Elle explique que la question précise qui sera posée n’est pas encore formulée et devra l’être par l’assemblée. Cette disposition est prévue par le statut d’autonomie de la Polynésie française dans l’article 159-1 : « le conseil des ministres peut soumettre à référendum local, après autorisation donnée par l’assemblée de la Polynésie française, tout projet d’acte réglementaire relevant de ses attributions ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/SON-193-02.mp3 Dans ce but, les membres ont rencontrés tous les partis politiques représentés à l’assemblée. Des élus « très à l’écoute » même si souvent ils faisaient part d’un « certain malaise » que le Père Uebe-Carlson traduit par les relations que certains entretiennent avec l’Etat. L’association demande simplement à ce que le débat soit ouvert et que les élus : « qui ont largement voté la résolution proposé par le Tahoeraa » en novembre dernier « soient honnêtes et ramènent la question au peuple ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)