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Tuihani défend la liberté d’amender le budget Fritch

« Il faut savoir raison garder », lance Marcel Tuihani à Edouard Fritch, suite aux propos du président du Pays sur la demande de dissolution dans le cas où l’assemblée refuserait de voter le budget du gouvernement. Pour le président de l’assemblée, proche de Gaston Flosse, il ne peut y avoir de « blocage des institutions », légitimant un recours à la dissolution de l’assemblée, lors du vote du budget.

Dans un communiqué à l’en-tête de l’assemblée de la Polynésie, le président de l’institution, Marcel Tuihani, a réagi aux dernières déclaration d’Edouard Fritch lundi soir sur le plateau de Polynésie 1ère. Le président du Pays avait déclaré que « s’il ne parvenait pas à faire voter le budget tel que le gouvernement le présentera à l’assemblée », il se tournerait vers Paris pour demander la dissolution. Edouard Fritch se trouve en effet toujours dans une situation de majorité relative avec 24 élus derrières lui contre 22 au Tahoeraa et 11 à l’UPLD. Tout nouveau vote conjoint de l’UPLD et du Tahoeraa mettra donc le gouvernement… Pour autant, le président de l’assemblée estime que les amendements qui pourraient être votés contre le budget sont le « socle du débat parlementaire démocratique ». Il reprend notamment les propos du haut-commissaire sur l’antenne de Radio 1 qui estimait qu’un budget pouvait être amendé sans être « dénaturé ». Marcel Tuihani avance également que le non-vote du budget ne peut « être considérée comme un blocage des institutions » puisqu’une procédure permet au haut-commissaire de régler le budget si celui-ci n’est pas voté au 31 mars de l’exercice auquel il s’applique…

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