Le sujet récurrent de la dissolution de l’assemblée est revenu lors du rassemblement politique d’Édouard Fritch samedi matin à Pirae. Le message du tandem Fritch-Rohfritsch est double, et pourtant bien accordé. « Même pas peur », pour un Teva Rohfritsch incisif qui pousse à un retour aux urnes. « Calmons-nous », pour un Édouard Fritch très rassembleur et rassurant. En vérité, bon nombre d’élus confirment que les deux scénarios sont envisagés…

Il y a deux messages que le désormais ex-président de A Ti’a Porinetia, Teva Rohfritsch, a annoncé samedi matin. Le premier concerne son ralliement à Édouard Fritch et à « une plus grande famille ». Il estime qu’ils seront « plus nombreux et donc plus forts pour tourner la page de 2013 ». Le second message concerne la dissolution. Après Édouard Fritch, c’est désormais lui qui se fera porteur de la volonté de dissolution de l’assemblée « si le budget n’est pas voté et que les lois ne sont pas votées ».

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Sur ce sujet, Édouard Fritch semble avoir changé son fusil d’épaule depuis son interview sur Polynésie 1ère. Il estime que « les conditions ne sont pas réunies » et ne veut surtout pas « utiliser la dissolution comme une espèce d’épée de Damoclès ». Mais il ne nie pas que si dissolution il y a, « ils seront prêts à y aller ».

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Pour bon nombre d’élus présents samedi matin, il faut envisager les deux scénarios et tenter d’avancer. « On ne veut pas perdre six mois avec des élections », glisse une élue de l’assemblée. « Mais on ne veut pas perdre deux ans d’immobilisme non plus ».