Les syndicats de la Brasserie de Tahiti ont déposé un préavis de grève mardi dernier. Ce lundi, la majorité des employés de la partie logistique et production se sont mis en grève au premier jour du mouvement. La direction affirme qu’aucune réunion de négociation n’est encore prévue. L’heure est plutôt à l’organisation pour le directeur général, Thierry Mosser, qui affirme que « le contexte économique n’est pas favorable » pour donner suite à la plupart des revendications.

Une réunion avait déjà eu lieu jeudi dernier entre la direction et les syndicats. Sur les huit points de revendications, les trois premiers semblaient « négociables sans trop de difficultés », mais les cinq restants « étaient beaucoup plus problématiques ». Le directeur général de la Brasserie de Tahiti, Thierry Mosser, affirme que le « contexte économique n’est pas favorable » pour répondre aux revendications sociales des grévistes. Pourtant bien loin des affirmations de Gilles Helmes, délégué syndical A tia i mua, évoquant une entreprise qui a reversé en 2014, 80 000 Fcfp de prime d’intéressement à ses employés, contre 56 000 Fcfp en 2013.

Pour l’instant, l’heure est à l’organisation selon le directeur général. La direction ne souhaite pas mettre en place de négociations pour l’instant et préfère attendre l’évolution du mouvement.

Thierry Mosser assure que la grève n’impacte pas pour l’instant la production et la distribution. « Il n’y a pas de pénurie à craindre sur nos produits ».