Après une semaine en immersion dans la culture polynésienne, les 40 stagiaires du stage international de ori tahiti ont présentés l’ensemble de leurs acquis devant le jury. La culture polynésienne s’exporte très bien et de plus en plus…

Ori tahiti, ukulele, toere et les bases du reo maohi, voilà ce que ces 40 stagiaires ont appris pendant une semaine. Venues du Japon, de Malaisie, des Philippines et des Etats-Unis, ces passionnées de danse et de culture polynésienne ont présenté les chorégraphies apprises devant un juré composé entre autre de Fabien Dinard et Manouche Lehartel. Réparties en trois niveaux, toutes sont passées par groupes de quatre, de deux ou en solo. Une présentation en reo maohi leur était demandée avant de commencer à danser. Pour Takayo, une passionnée japonaise, en niveau 3, la représentation s’est plutôt bien déroulée. Bien loin de la culture japonaise, la jeune danseuse trouve dans le ori tahiti une façon de se libérer.

A la fin du stage, chaque danseuse s’est vue remettre un certificat de participation, avec une mention en fonction de leur prestation devant le jury. Cette année encore, les Japonaises étaient venues en nombre pour ce stage. Pour Frédéric Cibard, chargé de communication au conservatoire de Polynésie, cet engouement est « un véritable mystère ». Mais il a tout de même remarqué une évolution dans l’intérêt des Japonaises pour la culture polynésienne.

Le ori tahiti et la culture polynésienne s’exportent très bien et de plus en plus à travers le monde. Récemment, une Californienne a remporté le Ori Tahiti World Championship devant une Polynésienne. Pour Frédéric Cibard, cette exportation n’est pas un problème tant qu’elle est cadrée.

Une chose est sure, les 40 stagiaires internationales repartiront avec des odeurs et des sons pleins la tête comme cette chanson apprise au ukulele…