Depuis vendredi dernier, Karl Reguron est à Paris pour participer aux évènements qui entourent la COP21. Loin des grandes tractations des chefs d’Etat travaillant à un accord mondial pour la planète, l’écologiste polynésien observe, s’interroge sur les petites actions et porte un point de vue à taille humaine sur des solutions adaptables au fenua.

A peine arrivé, Karl Reguron s’est rendu au très controversé Salon Solutions COP21. Un salon réunissant les solutions des grands industriels « dont certains sont présents chez nous » pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour Karl Reguron, le but est surtout « de faire du business à grande échelle ». La délégation a tout de même pu rencontrer la présidente de World Wild Foundation (WWF), Isabelle Autissier. Cette dernière lui a fait part de son désir de se rendre en Polynésie pour « échanger avec la population » sur les problématiques environnementales qui touchent la Polynésie. Autre rendez-vous, le Village mondial des alternatives, Alternatiba, bien connu sur le fenua. L’occasion de faire le tour des alternatives proposées comme le retour à l’agriculture paysanne ou encore l’utilisation de produits bio, d’énergies renouvelables… Autant de techniques et d’idées qui, pour Karl Reguron, peuvent être directement applicables à la Polynésie.

Et parmi les actions qui ont marqué Karl Réguron, « les faucheurs de chaises » du Salon Alternatiba pour interpeller sur le fait que l’argent des paradis fiscaux peut servir à financer des solutions contre le réchauffement climatique…

Durant ses visites, Karl Reguron n’a croisé aucun autre représentant de la Polynésie. Ce qui l’a pour le moins étonné. Il souhaite interpeller la population et les politiques sur l’urgence de réagir au fenua.