Le meurtrier de Taravao est finalement décédé mardi matin à l’hôpital de Taaone après deux jours passés en soins intensifs. L’autopsie de sa concubine a révélé que la jeune femme avait reçu 11 coups de couteau avant de décéder, dimanche midi au domicile conjugal de la Presqu’île.

Le terrible fait divers de Taravao a trouvé une issue tragique mardi. L’homme de 34 ans, qui avait poignardé sa concubine de 26 ans dimanche midi avant de s’immoler dans son fare OPH, est décédé dans la matinée à l’hôpital de Taaone. Brûlé à 90%, il était pris en charge en soins intensifs depuis dimanche après-midi dans un état critique. Sa mort entraîne l’extinction de l’action publique et la fin de la procédure pénale. Auparavant, le vice-procureur en charge de l’enquête, Michel Bonnieu, a demandé une autopsie du défunt pour « fermer toutes les portes ». Lundi après-midi, c’est la victime de 26 ans qui a été autopsiée par deux médecins légistes. Les spécialistes ont découvert 11 traces de coups de couteau dont l’entaille la plus large faisait 2,5 centimètre de large. De quoi accréditer la thèse de l’utilisation d’un couteau de cuisine, même si l’arme n’a pas été retrouvée dans les décombres calcinés de la maison. Brûlé également sur 90% du corps, la victime est pourtant bien décédée d’hémorragies externe et interne suite aux coups de couteau… Les gendarmes ont décelé des traces d’essence et vont maintenant démolir la maison pour rechercher des indices supplémentaires dans les décombres. Mais le scénario d’un mari jaloux décidant de tuer sa compagne au couteau avant de mettre fin à ses jours en s’immolant avec elle semble confirmé en tous points.