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Un « label » pour le tatouage Polynésien ?

Les membres de l'association Polynesia Tatau se sont réunis à la mairie de Papeete © Tamara SENTIS

Les membres de l’association Polynesia Tatau se sont réunis à la mairie de Papeete © Tamara SENTIS

Samedi après-midi, les membres de l’association Polynesia tatau s’étaient donnés rendez-vous à la mairie de Papeete pour définir les modalités de la prochaine convention Polynesia Tatau. Une occasion pour les tatoueurs polynésiens d’évoquer ensemble les problématiques liées à leur métier. Faute de bénéficier d’un statut professionnel, ils souhaitent donner naissance à un « label » propre au tatouage polynésien.

Une trentaine de tatoueur se sont rassemblés, samedi, pour définir ensemble les grandes lignes du plus important évènement lié au tatouage en Polynésie : La convention Polynesia Tatau. Cette année, elle se déroulera du 30 mars au 3 avril, toujours au Musée de Tahiti et des îles. Forte du succès des années précédentes, l’édition 2016 accueillera davantage de tatoueurs : une quinzaine d’internationaux et une trentaine de locaux. Pour le président de l’association, Thierry Pirato, la venue d’artistes du monde entier est essentielle pour le rayonnement du tatouage polynésien.

Cette réunion de tatoueurs a aussi été l’occasion de débattre sur la sempiternelle question du statut des tatoueurs en Polynésie. Mis à l’écart du projet de statut d’artiste Honorahu’a, les tatoueurs cherchent un moyen de professionnaliser l’art du tatouage pour améliorer le niveau des tatoueurs polynésiens et éviter la multiplication de ce qu’ils appellent les « tatoueurs de quartiers ». L’idée serait de suivre une formation en hygiène et un cursus scolaire en partenariat avec le Centre des Métiers d’Art. Thierry Pirato affirme que des discussions à ce sujet sont en cours avec le ministère de la Culture.

Une autre idée émise par les tatoueurs pour faire la promotion du tatouage Polynésien est de créer une élection Miss et Mister Tatau. Affaire à suivre…

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