ConsommationINTERNATIONAL Salon de l’agriculture : « c’est la première fois qu’autant de secteurs sont en crise » Europe1 2016-02-28 28 Fév 2016 Europe1 Denis Lambert, PDG du groupe LDC, numéro 1 européen de la volaille (marques le Gaulois, Loué, Marie, Maitre Coq), était l’invité dimanche d’Ecosystème. INTERVIEW -« Beaucoup d’éleveurs sont en difficulté. C’est la première fois qu’autant de secteurs sont en crise en même temps », s’inquiète Denis Lambert, PDG du groupe LDC, numéro 1 européen de la volaille (marques le Gaulois, Loué, Marie, Maitre Coq), invité dimanche d’Ecosystème. L’émission d’économie d’Europe 1 se tenait en direct du Salon de l’agriculture. Alimentation : « Est-ce que la France doit être indépendante ? » « Les prix ne permettent pas aux éleveurs de couvrir les coûts. Les prix sont mondiaux et européens. Mais les charges françaises sont plus hautes que les autres. Produire un poulet en France coûte par exemple entre 7 et 10% plus chers en moyenne que pour les autres poulets européens. Il faut se battre tous les jours pour avoir une différentiation », détaille le dirigeant. Denis Lambert milite pour que « les règles du jeux soient les mêmes pour tous » au niveau européen. Mais il dénonce aussi la politique française de ces 15 dernières années. « En Allemagne, ils ont favorisé fiscalement l’agriculture. Les agriculteurs ont pu investir, dans ce qui est bio, dans les biocarburants. En France, on n’a pas assez privilégié l’agriculture et l’aménagement du territoire », regrette-t-il. Et d’insister : « Nous parlons de notre alimentation. Est-ce que la France doit être indépendante ? Nous, nous nous battons, pour notre part, pour que la volaille reste en France ». Les animaux sont-ils bien traités ? Denis Lambert est également revenu sur les cas de cruauté envers des animaux découverts dans des abattoirs du Gard certifiés Bio. « C’est toujours les mauvais élèves que l’on pointe du doigt », regrette le dirigeant. « Il s’agit de petites entreprises. Cela fait mal à la filière de voir ce genre d’images. Ce sont souvent des petites entreprises en détresse et mal contrôlées », martèle-t-il. Et chez LDC ? « Notre personnel est formé. Nous avons des vétérinaires en permanence », assure-t-il, promettant un exemplarité totale. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)