INSOLITE Une robe qui s’allume en fonction des mouvements pour 39.000 euros Europe1 2016-03-07 07 Mar 2016 Europe1 Une « robe luminescente », qui s’allume en fonction des mouvements, a été présentée jeudi soir à Mulhouse. Elle coûte 39.000 euros, on ne peut pas la laver, mais elle scintille grâce à des LED intégrées dans le tissu et des détecteurs électroniques de mouvement : une PME mulhousienne a dévoilé cette semaine une « robe luminescente » qu’elle présente comme unique au monde. Des LED cachées dans le tissu. Quelque 200 personnes ont assisté jeudi soir à Mulhouse à une présentation de ce coûteux vêtement, une robe couleur bleu nuit agrémentée de motifs dorés, rehaussés de lignes lumineuses. Spinali Design, l’entreprise qui a imaginé cette trouvaille, n’a pas l’ambition d’en écouler beaucoup, mais plutôt de « faire la démonstration d’un savoir-faire », souligne Romain Spinali, son responsable de l’innovation. Lorsqu’elle repose sur un cintre, ou que sa propriétaire reste immobile, la robe semble « normale » et ne s’allume pas. Mais dès qu’on la met en mouvement, ou même qu’on s’approche d’elle à moins de 15 cm, cinq puces électroniques dissimulées dans des coutures détectent ce mouvement, via l’énergie « capacitive » du corps, ce qui allume certaines des quelque 100 minuscules LED (de 0,2 mm) disséminées à travers le tissu. Cinq robes sur mesure. Cette technologie a été développée en partenariat avec le pôle « recherche technologique » du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble. Pour l’heure, un unique prototype a été fabriqué, mais l’entreprise affirme pouvoir en produire cinq… sur mesure évidemment. A un tel coût, cette robe de gala se doit d’être traitée avec précaution : pas question de la tacher lors d’un cocktail, car le tissu ne peut être mouillé. On ne peut donc pas la laver, ni en machine ni à la main, à part sa doublure intérieure. Spinali Design avait créé le buzz en 2015 en commercialisant des bikinis « connectés », munis d’un capteur UV, et capables de prévenir par smartphone leur propriétaire qu’elle doit s’enduire de crème solaire. « Nous en avons vendu un millier en moins d’un an, mais vu la demande, nous aurions pu en écouler 1.000 par semaine », s’est félicité Romain Spinali. Source : Europe1 avec AFP Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)