© association Ia ora Taharuu

Les ministres de l’Environnement et de l’Équipement, Heremoana Maamaatuaiahutapu et Albert Solia, ont présenté mercredi le futur « plan d’action rivière et cours d’eau ». Un sujet sensible pour le gouvernement avec l’opposition du syndicat No te aru tai mareva et des associations de défense de l’environnement. Face au blocage, le Pays annonce donc la fin des comités de suivi.
Le « plan rivières » présenté mercredi comporte dix actions. Certaines sont déjà en œuvre depuis « un an et demi » selon les ministres et d’autres devraient voir le jour incessamment sous peu. La plupart des préconisations sont « inspirées du rapport du CESC de juillet 2011 ». Parmi elles, la mise en place d’un schéma directeur de gestion des rivières et des cours d’eau, de « cahiers des charges pour toutes les entreprises réalisant des curages en rivières et extractions » ou encore d’une commission de rivières. Pour cette dernière, exit le syndicat No te aru tai mareva et les comités de suivi dans toutes les discussions. C’est désormais la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), « une filière reconnue et règlementaire », qui participera aux discussions, comme l’explique le ministre de l’Équipement, Albert Solia.

Pour mener à bien ce plan d’action, les ministres de l’Environnement et de l’Équipement comptent travailler main dans la main sur les contrôles sur le terrain. Le gros problème, c’est le manque de contrôleurs… Mais ils y croient.

Le ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, compte beaucoup plus sur la responsabilité et le civisme de tout un chacun. Il veut « éviter » d’en arriver aux amendes. Et ceci parce que le Pays lui même reconnaît « n’est pas tout à fait exemplaire » au niveau environnemental.