INTERNATIONAL Grève des contrôleurs aériens: trafic réduit d’un tiers à Orly et Marseille AFP 2016-03-20 20 Mar 2016 AFP Paris (AFP) – Le trafic reste perturbé pour la seconde journée consécutive dans quelques aéroports en raison d’une grève des contrôleurs aériens, avec notamment des programmes de vol réduits d’un tiers à Orly et Marseille et de 20% à Lyon, Nice et Beauvais. La grève, prévue pour s’achever lundi soir, a été lancée dimanche par l’Unsa (troisième syndicat chez les aiguilleurs). La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire pour la journée d’un tiers leur programme de vol sur les aéroports d’Orly et de Marseille, et de 20% pour les aéroports de Lyon, Nice et Beauvais. Selon des sources aéroportuaires, « environ 140 passagers ont passé la nuit sur les deux aérogares à Orly ». Malgré l’annulation d’un vol sur 3, « la situation est calme car beaucoup de passagers ne se sont pas présentés ». Les vols avaient en moyenne de une heure à 2h30 de retard selon les sources. Dimanche, seulement 50% du trafic avait été assuré dans cet aéroport d’où partent essentiellement des vols nationaux et européens, et près de 40% des vols avaient été retardés, selon les mêmes sources. Air France propose à ses clients ayant prévu de voyager à l’intérieur de l’Hexagone de reporter leur voyage jusqu’à jeudi inclus, dans la limite des places disponibles et sans frais. La compagnie prévoyait en revanche d’assurer son programme de vols long-courrier et tous ses vols de et vers l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, sans exclure des retards et annulations de dernière minute. De son côté, EasyJet a annulé près de 90 vols lundi et « n’exclut pas des perturbations additionnelles ». D’après la compagnie à bas coûts, la grève cause également des retards sur les vols traversant l’espace aérien français. Ryanair, qui a également dû annuler des vols dimanche et lundi, a déploré la « 41e grève depuis 2009 » menée par un syndicat français de contrôleurs aériens. L’Unsa-ICNA (20% des voix chez les 4.000 contrôleurs aériens) proteste contre « la décision d’accélérer la baisse des effectifs » en 2016, « en passant le taux de remplacement des départs de 80% à 65%, (ce qui) apparaît en totale déconnexion avec les besoins opérationnels des centres de contrôle » et les « perspectives de croissance importantes » du trafic. Le syndicat a dénoncé dans un communiqué le « retard technologique considérable » des outils utilisés par les contrôleurs aériens français et le « manque d’investissement », qui « conduisent à des pannes de plus en plus fréquentes ayant des implications directes dans la chaîne de sécurité ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)