Le syndicat majoritaire d’Air France en Polynésie, Usaf-Unsa, a expliqué mardi dans un communiqué ses revendications dans le mouvement social qui l’oppose à la direction régionale. A 48 heures de l’échéance de son préavis de grève, le syndicat annonce avoir le soutien de l’ensemble des agents et d’un autre syndicat représentatif de la compagnie.

Ce weekend, le syndicat majoritaire d’Air France en Polynésie, Usaf-Unsa, annonçait que le mouvement de grève prévu vendredi matin « semblait inévitable ». Mardi, toujours par voie de communiqué, le syndicat a expliqué que si le précédent mouvement de grève engagé la semaine dernière avait débouché sur le « versement d’une prime exceptionnelle liés aux efforts consentis durant 2013/2015 », aucun accord de fin de conflit n’avait été signé. Le syndicat revient donc à la charge en précisant que « sur les 18 autres points importants de ce préavis, une moitié a été purement et simplement écartée ». L’Usaf-Unsa reproche, entre autres, à la direction régionale d’Air France de camper sur ses positions en ne voulant pas accéder « aux demandes de reconnaissance de son personnel comme le versement d’un intéressement 2016 à l’identique de nos collègues métropolitains ». L’Usaf-Unsa souligne enfin que son mouvement a « le soutien de l’ensemble des agents et même d’un autre syndicat représentatif ». Si la grève devait être effective, les vols prévus les 25 et 27 mars seront perturbés.