Le groupe UPLD a réagi lundi dans un communiqué à la « confidence » recueillie vendredi par Tahiti Pacifique Hebdo selon laquelle la ministre de l’Education Nicole Sanquer allait pouvoir « gagner du temps » maintenant que la commission éducation de l’assemblée n’est plus présidée par la représentante indépendantiste, Minarii Galenon. « C’est fiu la démocratie, cela demande trop de travail au gouvernement », raille l’UPLD.

Dans un communiqué diffusé lundi, l’UPLD a réagi à la « confidence » publiée vendredi dans Tahiti Pacifique Hebdo selon laquelle « l’entourage » de la ministre de l’Education, Nicole Sanquer, se réjouissait de ce que la commission de l’Education à l’assemblée passe d’une présidence UPLD à une présidence RMA pour pouvoir « gagner du temps » pour faire passer les textes. L’UPLD rappelle que sous la présidence de sa représentante, Minarii Galenon, 28 textes concernant l’éducation ont été adoptés « à l’unanimité » en commission et en séance plénière à l’assemblée. Pour le groupe indépendantiste, cette position : « annonce une régression aux anciennes pratiques : enregistrez, taisez-vous et signez Mesdames et Messiers les représentants de la majorité ». Et l’UPLD de tacler ce « retour des pratiques d’une chambre d’enregistrement » en concluant : « C’est fiu la démocratie, cela demande trop de travail au gouvernement (…) La dictature de la majorité, c’est bien mieux ». Rappelons que la semaine dernière la majorité a offert deux présidences de commission sur neuf à l’opposition, dont une à l’UPLD, contre quatre présidences sur neuf à l’opposition l’année dernière. Mais rappelons également que lors de la dernière majorité UPLD à l’assemblée en 2012, le nombre de présidences de commissions offertes à l’opposition était de… zéro !