ACTUS LOCALESJUSTICE Gaston Flosse et Pascale Haiti renvoyés en correctionnelle Antoine Samoyeau 2016-04-20 20 Avr 2016 Antoine Samoyeau © Cédric Valax C’est une information Radio 1, le juge d’instruction Thierry Fragnoli a rendu la semaine dernière son ordonnance de renvoi dans l’affaire dite de la « vaisselle de la présidence ». Gaston Flosse et sa compagne, Pascale Haiti, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel respectivement pour « recel de détournement de biens publics » et « détournement de biens publics ». Le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, bénéficie d’un non-lieu dans ce dossier. Une nouvelle fois, l’ancien président du Pays, Gaston Flosse, va devoir s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel dans une affaire de « détournement de biens publics ». De sources concordantes, le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, qui a succédé au juge Philippe Stelmach, a rendu son ordonnance de renvoi la semaine dernière dans l’affaire dite de la « vaisselle de la présidence ». Le magistrat a décidé de renvoyer l’ancien président, Gaston Flosse, et sa compagne, Pascale Haiti, devant le tribunal correctionnelle de Papeete pour s’être approprié, entre septembre et décembre 2014, un service de couverts, de verres et d’assiettes en porcelaine estimé à plus de 7 millions de Fcfp et appartenant à la présidence de la Polynésie française. De la vaisselle disparue de la présidence et retrouvée le 10 décembre 2014 par les policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP) au domicile de Gaston Flosse et Pascale Haiti à Erima et dans les nouveaux bureaux de Gaston Flosse à l’assemblée. Pascale Haiti comparaîtra pour « détournement de biens publics » et Gaston Flosse pour « recel » de ce délit. De source judiciaire, le procès devrait même être audiencé entre les mois de mai et juin prochain. Non-lieu pour Marcel Tuihani Le volet principal de « l’affaire de la vaisselle » concernait à l’origine les travaux réalisés à l’assemblée de la Polynésie française pour doter Gaston Flosse d’un nouveau bureau après son départ forcé de la présidence en septembre 2014. Mais le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, a estimé qu’aucune infraction ne ressortait de cette partie du dossier. Mis en examen le 24 décembre à la veille de noël, le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, bénéficie donc d’un non-lieu complet dans ce dossier. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)