© Vaite Urarii Pambrun

L’intersyndicale s’est réunie lundi après-midi au Conseil économique social et culturel (CESC). Les syndicats sont tous d’accord pour déposer les préavis dès mardi matin dans les entreprises privées et dans les différents services du Pays. La confédération syndicale des agents communaux de Polynésie (COSAC) était également présente à la réunion de lundi et devrait rejoindre le mouvement lancé par l’intersyndicale.

Les quatre centrales syndicales CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima et Otahi étaient toutes présentes lundi après-midi au Conseil économique social et culturel (CESC). La confédération syndicale des agents communaux de Polynésie (COSAC) est même venue grossir les rangs de l’intersyndicale. Les leaders syndicaux se sont donc accordé pour mettre au point une stratégie de grève générale. Des préavis de grève devraient tomber dès mardi matin dans les différents services du pays. « Une bonne centaine et des services clés », affirme la secrétaire général de Otahi et porte-parole de l’intersyndicale Lucie Tiffenat. Les entreprises privées devraient également être touchées. Les revendications sont plus larges que prévues : Le code du travail, l’emploi local, la caisse de soutien au chômage ou encore les avantages en nature octroyés aux comités d’entreprises… Mais en tête, c’est évidemment la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) qui cristallise les craintes des syndicats.        

L’intersyndicale demandait la semaine dernière une rencontre avec Edouard Fritch, mais Lucie Tiffenat mettait en garde hier matin : « Si c’est pour palabrer, je ne pense pas qu’on accepte ».

La dernière grève générale date de juin 2010. Une dizaine de syndicats regroupés sous la banderole « Collectif pour la Paix » demandaient déjà la réforme PSG, ou encore la mise en place d’une caisse chômage.