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Avis aux superstitieux, il n’y aura qu’un seul vendredi 13 cette année ! Et en matière de chance, la Polynésie a de quoi se pavaner. Après le nouveau gain de 145 millions de Fcfp d’un Polynésien à l’Euro Millions mardi dernier, le fenua est plus que jamais une « exception statistique » pour les jeux de tirage…

Il y a fort à parier que bons nombre de joueurs polynésiens iront remplir une grille de Super loto ou d’Euro Millions en cet unique « vendredi 13 » de l’année 2016. Tous tenteront d’avoir autant de chance que le petit veinard qui a décroché les 145 millions de Fcfp mardi dernier lors du dernier tirage de l’Euro Millions. La Pacifique des Jeux affirmait d’ailleurs jeudi que pour l’heure personne n’était venu réclamer ce gain. Un gain exceptionnel à la fois parce qu’il s’agit du deuxième rang possible pour l’Euro Millions (5 chiffres et 1 étoile) et parce que le joueur polynésien qui a validé sa grille est le seul gagnant sur ce rang. En novembre 2014, un Tahitien avait déjà remporté le deuxième rang de l’Euro Millions, mais il n’avait gagné « que » 14 millions de Fcfp, puisque pas moins de 13 personnes avaient décrochés la même combinaison en Europe… Il avait donc fallu partager la somme en 13 parts.

Pour autant, il faut savoir qu’avec ses quatre gagnants milliardaires ces 12 dernières années, la Polynésie fait office « d’exception statistique » pour la Polynésienne des Jeux (PDJ). Avec deux gagnants en 2004 et 2013 au Super Loto (1,491 et 1,909 milliards de Fcfp, NDLR) et deux gagnants en 2004 et 2006 à l’Euro Millions (1,193 et 1,151 milliards de Fcfp, NDLR), les 270 000 habitants de Polynésie française défient toutes les lois de la statistique, comme l’explique le responsable commercial et marketing de la PDJ, Guillaume Reynaud.

Le vendredi 13 est évidemment synonyme de chance, mais pas seulement. Guillaume Reynaud explique qu’il existe plusieurs jours dans l’année pendant lesquels les joueurs de Polynésie ou d’ailleurs tentent leur chance bien plus que d’habitude…