© Vaite Urarii Pambrun

Les grévistes, toutes corporations confondues, tels que les pilotes, le personnel naviguant, le personnel au sol, ou encore le personnel Kommissariat hôtellerie (KH) étaient tous rassemblés mercredi dans le hall de l’aéroport ou au niveau du KH pour manifester leur soutien au mouvement de grève. Tous expliquent cette mobilisation en dénonçant « le malaise existant au sein de la société ». La direction, elle, minimise ces propos.

Titaina Viriamu, la représentante du syndicat de personnel naviguant et commercial (SPeNCAT) n’est pas la seule à dénoncer le « malaise » au sein de la compagnie aérienne. D’autres employés tirent la sonnette d’alarme. Pour de nombreux grévistes, la société « ne veut faire que du chiffre au détriment de ses employés ». Ils demandent donc plus de considération de la part de la direction. C’est notamment ce qu’explique Sandrine Brunel, superviseur de vol à l’escale internationale à Air Tahiti.

Le directeur général d’Air Tahiti, Manate Vivish, ne nie pas « que la compagnie a besoin de faire du chiffre » pour payer ses employés. Il reconnait que « dans certains domaines, les conditions de travail sont difficiles » et que des mesures devraient être prises pour améliorer la situation.

De leur côté, les passagers se sont armés de beaucoup de patience. C’est le cas de Liliane, qui a attendu plusieurs heures pour se rendre à Ra’iatea.