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Coup dur pour le schéma d’organisation sanitaire

La société Calia conseil, qui devait aider le Pays à mettre en œuvre le Schéma d’organisation sanitaire (SOS) 2016 – 2021 vient de « planter » le gouvernement, selon une information révélée vendredi par Tahiti Pacifique Hebdo.

La société Calia conseil, qui devait accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du Schéma d’organisation sanitaire, a planté le Pays. « Ils ne sont plus en mesure de le faire », explique le ministre de la Santé, Patrick Howell, à nos confrères. Des difficultés qui expliquent le retard pris dans la mise en œuvre du Schéma d’organisation sanitaire. Depuis son adoption à l’assemblée en février dernier, rien ne s’est encore passé. Patrick Howell explique au magazine qu’il a besoin de cet accompagnement, notamment pour la mise en place de l’autorité de régulation et pour la rénovation de la gouvernance de la Santé et de la CPS, « un gros chantier sur lequel Calia s’était engagé ». Toujours selon Tahiti Pacifique Hebdo, qui reprend les propos du ministre, l’équipe de Calia conseil se serait « désagrégée ». Les personnes chargées du projet polynésien au sein de l’agence de conseil sont en désaccord avec leurs propres dirigeants et ont quitté Calia conseil. Le ministre doit donc aller à Paris, dénoncer le contrat de 35 millions de Fcfp qui avait été signé avec Calia conseil et demander l’aide de l’Agence française de développement (AFD) pour trouver rapidement une autre société de conseils susceptible d’accompagner le Pays sur ce gros dossier.

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1 Commentaire

  1. teriivaea
    21 mai 2016 à 11h43 — Répondre

    Ces consultants, pourtant experts parfaitement reconnus dans leur domaine, planteraient régulièrement, comme par un malheureux hasard, notre très malchanceux gouvernement et nous les citoyens par la même occasion. On nous avait déjà raconté exactement la même chose pour SP 2000, consultant qui devait « nous conduire vers la terre promise » du juste prix de notre électricité et revoir sa tarification afin qu’elle soit enfin conforme aux exigences élémentaires de rationalité, d’objectivité, de transparence et de marge non déraisonnable accordée au délégataire, exigences rappelées par la Justice administrative lors de l’annulation des dispositions essentielles de l’avenant 16 signé avec EDT. Ces « plantages » réguliers ne proviendraient-ils pas en réalité du fait que l’on exige de ces professionnels « la quadrature du cercle », la solution paradoxale, celle qui en apparence serait alignée avec l’intérêt général alors que dans le même temps on entends servir des grands intérêts particuliers? Le seul moyen probant qu’aurait le gouvernement d’infirmer mon hypothèse (qui viendrait naturellement à l’esprit de tout observateur extérieur non partisan constatant tous ces « plantages » ) serait de garantir (enfin) la vraie transparence. Le gouvernement pourrait-il donc mettre en ligne l’ensemble des travaux, de Calia conseil comme de SP 2000, afin que les citoyens, qui sont quand même bien ceux qui en fin de compte paient ces études, puissent vérifier par eux-mêmes la consistance des prestations fournies par ces consultants?

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